Cancer du poumon à petites cellules : symptômes, diagnostic et traitements
En France, le cancer du poumon à petites cellules est relativement rare, puisqu'il représente près de 15 % des cancers du poumon, d'après l'Association ARCAGY-GINECO. Généralement, il est diagnostiqué tardivement, alors qu'il nécessite une prise en charge immédiate et efficace, d'où un pronostic souvent sombre. Parfois asymptomatique, le cancer du poumon à petites cellules peut provoquer divers symptômes : toux, dyspnée, hémoptysie, céphalées, douleurs thoraciques, etc. Sa prise en charge dépend de son stade (localisé ou disséminé) et peut impliquer de la chimiothérapie, de l'immunothérapie ou encore de la radiothérapie.
Le cancer du poumon à petites cellules, ou cancer bronchique à petites cellules (CBPC), représente environ 15 % des cancers du poumon en France, d'après l'Association ARCAGY-GINECO. Il concerne les cellules neuroendocrines des bronches, et dans 85 % des cas, il est causé par le tabagisme, d'après le Manuel MSD. Il existe d'autres facteurs de risque à l'instar de l'âge, de la pollution de l'air, du tabagisme passif ou encore de l'exposition à des agents cancérigènes.
Le cancer du poumon à petites cellules est un cancer particulièrement agressif, qui se développe rapidement. Chez la plupart des patients, les symptômes apparaissent tardivement et les médecins ne posent un diagnostic qu'à un stade avancé. Pour cette forme de cancer du poumon, les médecins distinguent deux stades, à savoir le stade limité et le stade extensif. Dans le premier cas, la tumeur se limite (...)