Connaissez-vous l’endométriose pariétale et son traitement dédié, la cryothérapie percutanée ?

Plus rare que l’endométriose pelvienne, l’endométriose pariétale, qui survient quelques mois après une intervention obstétricale ou chirurgicale, est tout aussi douloureuse. Alors que son diagnostic semble plus simple, à condition d’y penser, son traitement le devient aussi, grâce à la cryothérapie percutanée. En France, le CHRU de Strasbourg a ouvert la voie, désormais pionnier en Europe de cette prise en charge.

Il n’existe pas une forme d’endométriose, mais réalité plusieurs types. En effet, cette maladie qui consiste en la présence en dehors de l’utérus de fragments de tissus semblables à l’endomètre se distingue par trois formes, souvent associées entre elles : endométriose superficielle (péritonéale), endométriome ovarien et endométriose pelvienne profonde (sous-péritonéale). Or, s’il s’agit d’une maladie de plus en plus évoquée, les connaissances des Français à son sujet restent fragiles, comme le révèle un sondage de l’agence Finn Partners réalisé avec OpinionWay. Ce dernier indique ainsi que 51% des Français déclarent manquer d’information sur l’endométriose et, surtout, que 57% ne savent pas qu’il en existe aujourd’hui plusieurs types. S’ajoute à cela le fait que bien que l’endométriose touche majoritairement la cavité endopelvienne à savoir les organes génitaux internes, les ligaments utéro-sacrés et la vessie, cette condition peut affecter tout le corps de la femme, la Haute Autorité de Santé (HAS) estime que les localisations extra-génitales représenteraient selon certaines études au moins 5 % des lésions.

Des lésions peuvent notamment être retrouvées sur les cicatrices de la paroi abdominale, notamment les cicatrices de césarienne, d’épisiotomie et d’hystérectomie. Cette condition porte un nom précis : l’endométriose pariétale. Cliniquement plus rare, cette dernière est la forme la...

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