Le Covid long laisserait des traces révélatrices dans le sang, selon une étude

Si les mécanismes biologiques à l’origine des effets à court terme de la Covid-19 sont maintenant connus, il en va tout autrement pour le Covid long. Aujourd’hui, une étude met en évidence une nouvelle cause potentielle de cette maladie au sein de notre propre circulation sanguine, ce qui ouvre la voie à des pistes de traitement dédiées. Explications.

Plusieurs mois après une infection par le SARS-CoV-2, certains patients présentent encore des symptômes. Ce phénomène est communément appelé « Covid long » et il concernerait entre 10 et 30 % des personnes infectées. Mais cet état reste encore difficile à diagnostiquer et donc à traiter notamment en raison du manque de critères biologiques disponibles en dehors de la persistance de symptômes au-delà de trois mois après l’infection aiguë. En effet, dès lors qu’un patient n’est pas totalement remis après cette période, il est classé dans la catégorie des Covid longs mais il est difficile de proposer une prise en charge adaptée sans moyen de diagnostic plus fiable. A ce titre, certaines équipes scientifiques s’intéressent à la présence persistante du virus dans les muqueuses de l’organisme, mais si les marqueurs diagnostics les plus fiables se trouvaient en réalité dans notre sang ? Telle est en effet l’hypothèse émise par des chercheurs de l'Imperial College de Londres dont l’étude est parue dans Nature Immunology, la dernière recherche menée par deux consortiums collaboratifs à l'échelle du Royaume-Uni, PHOSP-COVID et ISARIC-4C.

Celle-ci affirme plus précisément que les personnes atteintes d’un Covid long présentent des schémas d’inflammation distincts détectables dans le sang, qui pourraient potentiellement être ciblés par des thérapies immunitaires. L’équipe de recherche a analysé des échantillons...

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