Cette découverte pourrait améliorer le suivi et le traitement de la DMLA à un stade précoce

Vision déformée, perte de l'acuité visuelle dans la partie centrale du champ de vision... Autant de symptômes caractéristiques de la dégénérescence maculaire liée à l’âge, aussi connue sous le nom de DMLA. Cette maladie chronique touche environ 10 % des 65-75 ans, estime l’Assurance maladie, qui précise qu’il en existe deux types : la DMLA sèche et la DMLA humide. Encore incurable, un diagnostic précoce permet d’adapter les soins et de retarder l’évolution de la maladie dans le cas de la DMLA dite humide, où les médicaments anti-VEGF préviennent sa progression.

C’est dans ce sens que des chercheurs de la clinique ophtalmologique UKB, en collaboration avec l'Université de Bonn (en Allemagne), ont étudié, chez des patients atteints de DMLA précoce, des lésions généralement associées à la progression de la maladie. Ces travaux sont publiés dans la revue BMJ Open Ophthalmology.

Les chercheurs se sont donc concentrés sur les lésions de l'épithélium pigmentaire rétinien incomplet et de l'atrophie rétinienne externe (iRORA). Pour ce faire, ils ont “utilisé la méthode de la microperimétrie pour mesurer précisément l'acuité visuelle dans ces zones affectées de la rétine”, expliquent-ils dans un communiqué. Plus précisément, ils ont mesuré “la sensibilité de la rétine aux stimuli lumineux afin d'identifier les déficiences visuelles”. Une prouesse, car la taille des zones rétiniennes touchées était inférieure à 250 micromètres.

Grâce à cet examen, rendu possible par un instrument de recherche (...)

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