Dépakine : de nouvelles restrictions pour encadrer encore plus la prescription de ce médicament antiépileptique
La Dépakine est un médicament contenant du valproate de sodium et utilisé dès 1967 pour traiter l’épilepsie. Les risques liés à son usage pendant la grossesse sont connus depuis les années 80 : les enfants exposés in utero à ces traitements présentent un risque accru de malformations ou de troubles neurodéveloppementaux, tels que l’autisme ou les troubles « dys », explique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Dans les années 2000, des études ont établi un lien entre l’exposition in utero au valproate de sodium et le développement de troubles cognitifs. "Parmi les victimes de ce médicament, 2 150 à 4 100 souffriraient de malformations, et 16 600 à 30 400 de troubles neurodéveloppementaux", rappelle le site du Gouvernement viepublique.fr.
Suite à ce scandale sanitaire, porté par la lanceuse d'alerte Marine Martin, les conditions de prescription de ce médicalement à base de valproate ont été révisées par les autorités sanitaires et sont aujourd'hui très encadrées afin de mieux protéger les patientes et leurs enfants. Ainsi, ils sont contre-indiqués pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer, sauf en cas d’échec des alternatives médicamenteuses et sous conditions strictes du programme de prévention des grossesses (ANSM).
Ce 6 janvier 2025 marque une nouvelle étape dans l’encadrement des médicaments antiépileptiques à base de valproate, comme la Dépakine. L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) durcit les conditions de prescription et de (...)