Histoires de femmes infidèles - Delphine, 32 ans : "J’ai vu mon amant pendant que j’étais enceinte. Ça m’a dégoutée"

Delphine a 32 ans lorsqu'elle se laisse séduire par un jeune homme dans la rue. Elle qui n'avait jamais pensé à tromper son compagnon, entame une relation de plusieurs mois avec cet inconnu. Lorsqu'elle découvre qu'elle est enceinte, Delphine développe un dégoût pour son amant et décide de le quitter.

Histoires de femmes infidèles - Delphine, 32 ans :
Histoires de femmes infidèles - Delphine, 32 ans : "J’ai vu mon amant pendant que j’étais enceinte. Ça m’a dégoutée"

Crédit : Getty

Delphine, 32 ans, est en couple depuis 8 ans quand elle trompe son conjoint : "Je ne suis pas une femme qui trompe. Je suis super fidèle. Mais là, je ne sais pas ce qui s’est passé. Ce type m’a abordée dans la rue et contrairement à d’habitude, il était jeune, beau et avait du charme. J’ai été flattée et on a échangé nos numéros. On a commencé à s’envoyer des messages quelques heures plus tard. Il a continué à me faire sourire. Et je n’ai pas pu m’empêcher de le revoir. C’est comme ça que ça a commencé. Pendant 6 mois, on s’est vus une fois par semaine."

Chaque rendez-vous se passe de la même manière : "Je ne voulais pas qu’on se retrouve dans un lieu public, je ne voulais pas du tout que quelqu’un me reconnaisse. On se voyait dans un appartement qu’un pote à lui nous prêtait. C’était pas toujours très propre, avec le recul, et c’est pour ça que je ne prenais jamais de douche là-bas. On faisait l’amour et quand on fait l’amour avec un amant, comme ça, tout est plus intense. On a l’impression de vivre un truc fou, de faire un truc de cinéma. Je me suis laissée avoir par ça. C’est pour ça que ça a duré aussi longtemps. Mais les dernières fois, j’ai déchanté."

Vidéo. "L’infidélité féminine est plus courant qu’on ne l’imagine."

Delphine se rend compte un jour qu’elle est enceinte : "On pensait faire un enfant avec mon mec donc on avait un peu relâché les choses au niveau de la contraception. Avec mon amant par contre, j’ai toujours fait très attention. Donc, à un moment, je me rends compte que je suis enceinte. Je suis enceinte d’environ 3 semaines. Ça veut dire que j’ai vu mon amant au moins trois fois pendant que j’étais enceinte. Ça m’a dégoutée. Je n’ai pas supporté cette idée. C’est comme si je souillais ce que j’étais en train de construire, que je souillais ma famille. J’ai donné rendez-vous à mon amant dans un café, parce que je voulais éviter une grande scène de séparation et que je disais qu’il allait se contenir. Je lui ai annoncé que je ne voulais plus le revoir. Je me veux un peu mais je lui ai sorti le classique : "C’est pas toi, c’est moi". Je n’ai pas dit que j’étais enceinte. Ça ne le regardait pas. Je n’ai pas eu une seconde le doute sur le fait que mon compagnon était le père."

Au café, son amant s’effondre : "Je ne m’attendais pas à ça mais il s’est mis à pleurer. Il s’était attaché à moi, il voulait que je quitte mon mec pour lui. Il a pas arrêté de me dire que je pouvais encore tout quitter pour être avec lui. Il voulait me faire découvrir sa vie, me faire rencontrer sa famille. Tout ça avec la goutte au nez et en criant à moitié. Je suis restée un minimum de temps avant de le laisser tout seul. Le lendemain, j’ai cassé mon portable volontairement, j’ai raconté à tout le monde que je l’avais perdu, qu’on avait dû me le voler et j’ai changé de numéro."

Enceinte, Delphine pense beaucoup à son expérience de l’infidélité : "J’ai beaucoup regretté. Sur le coup, c’était bien. Mais avec le recul, je me suis demandé pourquoi j’avais fait ça. Ce n’était pas le meilleur coup de ma vie. J’aurais perdu mon mec si ça s’était su. Je regrette aussi de l’avoir fait enceinte. J’ai mis longtemps à me pardonner. Je me disais que mon bébé allait m’en vouloir, que j’allais avoir une mauvaise relation avec lui. Quand j’ai appris que c’était une fille, c’est devenu pire. Je me disais que cette petite fille allait me juger. Maintenant, ça fait quelques années, et je n’en pense plus du tout la même chose. Si ma fille trompe l’homme qu’elle aime, j’espère être le genre de mère à qui elle pourra en parler. Et je ne vais pas la juger, ni l’engueuler, ni quoi que ce soit. Je vais lui donner des conseils. Je vais peut-être même lui raconter ce que j’ai fait avant qu’elle soit là. Il est hors de question qu’elle vive les doutes et les regrets que j’ai ressenti. Ça ne sert à rien de juger les femmes qui trompent. Il faut essayer de comprendre pourquoi elles le font, c’est tout."

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