40 ans, sûrement pas pucelle : "J’ai eu mon premier orgasme au camping à 43 ans"

Camille, 44 ans, a vécu son premier orgasme au camping à 42 ans. Elle revient sur ces vacances qui ont changé sa vie.

40 ans, sûrement pas pucelle :
40 ans, sûrement pas pucelle : "J’ai eu mon premier orgasme au camping à 43 ans"

Crédit : Getty

À 40 ans, certaines femmes décident de faire des expériences qui vont enrichir et changer leurs vies. Avec le sentiment que c’est maintenant ou jamais, elles réalisent leurs fantasmes. Comment ces femmes vivent la découverte ? Comment arrivent-elles à organiser ces moments ? Elles racontent.

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Camille a 44 ans et elle se rappellera toujours de ses vacances d’été 2022 : "Je suis célibataire et j’ai l’habitude de partir en vacances toute seule. Je pars généralement à la fin du mois d’août et au début du mois de septembre, c’est plus calme et c’est plus facile de prendre 2 semaines de suite au bureau. J’ai un peu tout essayé : les vacances en club, les locations sur la Côte d’Azur ou en Bretagne. En 2002, j’avais choisi un beau camping sur la Côte Atlantique. J’ai pris un mobil-home parce que j’ai passé l’âge de passer 2 semaines dans une tente. Et puis je me suis laissée porter par l’ambiance."

Le premier jour, elle a un coup de coeur pour un jeune homme qui travaille au camping : "Il s’occupait d’installer les gens à leurs places, je l’ai repéré direct. Je ne suis pas du genre à draguer mais il m’a tout de suite plu alors j’ai un peu flirté. Je lui ai dit que j’espérais le recroiser. Il m’a confirmé ça. Je me suis fait un peu belle le soir pour l’apéro d’accueil."

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La phase de séduction dure quelques jours : "Je lui jetais des clins d’oeil quand nos regards se croisaient ou je proposais de lui payer un verre le soir. Je ne voulais pas être lourde donc ça n’a pas été plus loin que ça. Il avait l’air timide, le contraire du tombeur des plages, c’est ce qui m’a plu chez lui."

Un soir, elle trouve le courage de l’inviter à boire un verre dans son mobil-home : "C’était la fin de la soirée, au milieu de mon séjour. Je me suis dit que si je ne le proposais pas ça n’allait jamais se faire et que j’allais regretter. Maintenant je peux le dire parce que je n’en suis pas peu fière : J’ai eu mon premier orgasme au camping à 43 ans."

Camille a toujours été malheureuse en amour : "J’ai eu quelques ex que je pense que je n’ai jamais aimés, quelques rendez-vous pour me caser sans trop y croire. Je suis plus heureuse depuis que j’ai laissé tomber. Sexuellement, j’ai eu quelques expériences mais rien de bien folichon. Ça a fait de moi une femme qui n’est pas obsédée par le sexe. J’ai essayé de me masturber avec des objets mais le bruit, la matière, ça ne me parle pas du tout. Bref, j’ai débarqué en vacances pas comme une oie blanche mais comme une femme qui a un peu mis ça de côté. Et je ne sais pas pourquoi mais ce jeune homme m’a plu au delà de ce que je pouvais penser. On a bu un verre, il m’a embrassé. Il embrasse bien et je me laisse faire sur la suite. Par réflexe, quand on est au lit, je fais tout pour qu’il prenne du plaisir et c’est lui qui me dit qu’il va s’occuper de moi. J’ai eu un orgasme alors qu’il avait sa tête entre mes cuisses."

Camille décide de ne pas revoir le jeune homme : "Pendant mes vacances, on s’est croisés plusieurs fois, toujours avec un petit sourire. Mais quand il est parti dans la soirée, après notre rendez-vous, je lui ai dit qu’il n’y aurait pas de deuxième fois. Je m’y suis tenue. Ça m’a juste fait plaisir de plaire à un homme qui avait 10 ans de moins que moi et d’avoir eu un orgasme, un vrai. J’ai été ravie de mes vacances, ça c’est sûr. Je leur ai mis le nombre maximum d’étoiles en avis google."

Ces vacances ont changé Camille : "Je suis rentrée chez moi en me disant que j’étais une femme séduisante, en position de pouvoir. Ça m’a fait beaucoup de bien. J’ai été sur un petit nuage pendant des semaines après ça. Je n’ai rien changé à ma vie concrètement. Je ne me suis pas inscrite sur une application de rencontre, je n’ai pas acheté un nouveau sextoy. Je sais qu’il y a peu de chances pour que je revive ce que j’ai vécu l’année dernière. C’est aussi pour ça que j’ai choisi de partir dans un autre endroit. Je ne veux pas passer deux semaines à espérer le croiser et à être déçue si il n’est pas là ou si il ne fait pas attention à moi. Je connais son nom mais je n’ai jamais cherché à le contacter sur Facebook. Je ne veux pas faire la femme désespérée. Ce serait dingue que je vive encore une fois quelque chose comme ça pendant mes vacances mais je ne veux pas l’espérer. Ce sera une bonne surprise si ça arrive. Je le prends comme ça. C’était un cadeau de la vie."

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