Hyperactivité : les enfants nés en fin d’année se verraient davantage prescrire de la Ritaline et de l’orthophonie
Le 12 juin marquait la journée nationale de sensibilisation au trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, également connu sous le terme TDAH. Cette journée a été l’occasion de faire la lumière sur ce trouble du neurodéveloppement encore méconnu, alors qu’il toucherait 600.000 personnes de moins de 20 ans en France selon le Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.
En effet, ce trouble caractérisé par des difficultés d’apprentissage, de concentration, mais également sociales est encore accompagné de nombreuses idées reçues, notamment dans les salles de classes où les enfants hyperactifs peuvent se sentir dévalorisés par rapport aux autres élèves.
Mais le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, ainsi que les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (ou TSLA), feraient également l’objet de disparités de diagnostic entre les enfants nés la même année et scolarisés dans la même classe. C’est ce qu’a observé une étude menée par le groupement Epi-Phare et relayée par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) dans un communiqué publié le 20 juin 2024.
Pour les besoin de ces travaux, les scientifiques ont suivis plus de 4 millions d’enfants âgés de 5 à 10 ans, afin d’évaluer leur niveau de prise en charge selon le mois de naissance au sein d’une même classe, en s'intéressant particulièrement à l’initiation d’un traitement par méthylphénidate comme la Ritaline, et à la prise en charge en orthophonie, (...)
