Infertilité : mettre son téléphone dans sa poche augmente-t-il les risques ?
En France, un couple sur huit consulte en raison de difficultés à concevoir un enfant et jusqu’à 25% des cas d’infertilité restent inexpliqués. Ces dernières années, l’infertilité est en hausse, au point de devenir un enjeu majeur de santé publique. Les raisons principales de ce “tabou du siècle”, comme l’a qualifié Emmanuel Macron le 16 janvier dernier lors d’une conférence de presse ? Des causes médicales (pathologies, prise de médicaments), des causes génétiques, des causes liées au mode de vie (âge, surpoids, stress…) ou encore des causes environnementales.
Selon l’Inserm, on parle d’infertilité “en cas d’absence de grossesse malgré des rapports sexuels non protégés pendant une période d’au moins 12 mois”. Les causes sont généralement connues et peuvent différer chez l’homme et la femme.
Chez la femme, l’âge constitue un facteur de risque important d’infertilité, ainsi que certaines pathologies gynécologiques telles que l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques ou encore l’insuffisance ovarienne. L’homme peut lui aussi être touché par des pathologies impactant sa fertilité, notamment l’insuffisance testiculaire (azoospermie, oligospermie, teratospermie) ou des cancers.
Parmi les causes extérieures communes aux deux sexes, on retrouve généralement :
Ces dernières années, les études cherchant à prouver l’impact des ondes sur la santé se multiplient, et notamment sur la fertilité des hommes et des femmes. Une idée reçue assez largement répandue semblerait dire que (...)