Méningiomes et progestatifs : risques, recommandations

En France, chaque année, entre 8 à 10 personnes sur 100.000 sont susceptibles de développer un méningiome, soit 0,008 à 0,01 % de la population générale. Pour rappel, il s’agit d’une tumeur cérébrale, le plus souvent bénigne, qui se développe à partir des méninges entourant le cerveau. Parmi les causes possibles, on note la prise de certains progestatifs, à savoir des médicaments, utilisés en contraception ainsi que dans le cadre de traitement de certaines pathologies gynécologiques.

Des spécialistes du GIS Epi-Phare, le groupement d’intérêt scientifique en épidémiologie des produits de santé ANSM-Cnam estiment que l’exposition à certains progestatifs, augmenterait de façon significative le risque de développer un méningiome. Présentés en France en 2023, ces résultats viennent d'être publiés dans le British Medical Journal (BMJ).

Qu’est-ce qu’un méningiome ?

Méningiome : de quoi parle-t-on ?

Un méningiome est une tumeur des membranes (les méninges) qui entourent le cerveau. Celui-ci peut se manifester par des symptômes tels que :

Ces tumeurs bénignes peuvent également être découvertes de façon fortuite à l’occasion d’une IRM cérébrale réalisée pour un tout autre problème. Du fait de leur lenteur d’évolution, elles peuvent rester longtemps inaperçues. Leur traitement - lorsqu’elles sont gênantes ou évolutives - est principalement chirurgical. "En revanche, les petits méningiomes asymptomatiques ne sont pas opérés et sont susceptibles de régresser à l’arrêt du traitement progestatif", (...)

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