Maladie d’Alzheimer : la caféine serait bien une alliée majeure pour prévenir son apparition, révèle une étude française

Et si la caféine pouvait vraiment faire office de futur traitement pour la maladie d’Alzheimer ? Des chercheurs de l’Inserm suggèrent que ses effets pourraient être bénéfiques pour ralentir sa progression sur les patients atteints à un stade précoce. Différentes études avaient déjà souligné qu’une consommation régulière et modérée semblait ralentir le déclin cognitif lié au vieillissement.

En France, 900 000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre maladie apparentée. Cette dernière est caractérisée par des troubles de la mémoire, des fonctions exécutives et de l’orientation dans le temps et dans l’espace. Elle résulte d’une dégénérescence des neurones, débutant au niveau de l’hippocampe (une structure cérébrale essentielle pour la mémoire) puis s’étendant au reste du cerveau. Cette dégénérescence très lente (des années peuvent s’écouler avant l’apparition des symptômes) est due à la modification de deux molécules. La première est le peptide bêta amyloïde : naturellement présent dans le cerveau, il s’accumule anormalement et forme des plaques (dites plaques amyloïdes ou plaques « séniles »). Cette accumulation est toxique pour les cellules nerveuses chez les patients atteints. La seconde est la protéine tau, protéine de structure des neurones modifiée chez les patients atteints, ce qui provoque successivement la désorganisation des neurones, une accumulation de filaments à l’intérieur de ces derniers (dégénérescence neurofibrillaire), puis la mort des cellules nerveuses.

Le risque de développer la maladie d’Alzheimer dépend de facteurs génétiques et environnementaux. Parmi ces derniers, différentes études épidémiologiques suggèrent qu’une consommation régulière et modérée de caféine ralentit le déclin cognitif lié au vieillissement et...

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