Michel Cymes révèle une erreur courante qu'il faisait dans sa vie sexuelle : "Pendant des années, c’était la question qu'on se posait, c'était dingue !"
Au casting de la série "La doc et le véto", diffusée sur France 3 ce mardi 18 avril, Michel Cymes interprète le rôle d'un vétérinaire. Dans la vie, il est médecin et s'est notamment fait connaître dans "Le Magazine de la santé", sur France 5, qu'il a présenté pendant 20 ans. Mais avant de devenir un professionnel de santé et de connaître le corps humain sur le bout des doigts, Michel Cymes, mal informé sur l'anatomie féminine, a commis des erreurs au cours de ses relations sexuelles.
Pendant 20 ans, d'abord seul puis aux côtés de Marina Carrère d'Encausse, Michel Cymes a présenté "Le Magazine de la santé" sur France 5. Le duo est rapidement devenu culte dans le paysage audiovisuel grâce à sa bonhommie, à l'alchimie perceptible entre les deux présentateurs et à leurs nombreux fous rires, qui ont tourné en boucle dans les bêtisiers. Dans leur émission scientifique, les deux médecins n'ont pas hésité à aborder tous les sujets, notamment celui de la sexualité. Si aujourd'hui Michel Cymes est reconnu comme un expert, cela n'a pas toujours été le cas, et, mal informé, il a commis une erreur assez classique au début de sa vie sexuelle. Comme de nombreux jeunes hommes -mais aussi de jeunes femmes-, il méconnaissait cet organe sexuel responsable du plaisir féminin, longtemps mis de côté : le clitoris.
Vidéo. La minute de Michel Cymes
"Quand il y a pénétration, c'est bien le clitoris qui entraîne l'orgasme"
En 2020, invité dans "C à vous", une autre émission emblématique de France 5, le médecin a tenu à évoquer le plaisir féminin, un sujet important pour lui, qui espère ainsi éviter que d'autres jeunes hommes ne répètent ses erreurs. Il a d'abord rappelé l'existence du clitoris, un organe "long de 12 centimètres" environ, qu'il serait dommage de résumer à sa partie apparente, qui ressemble à un "petit bouton". Après avoir longtemps expliqué comment les femmes atteignent l'orgasme (grâce au clitoris donc), il a ainsi livré une anecdote sur sa jeunesse.
"C’est très important pour toutes les jeunes filles qui nous écoutent parce que c’est vrai que pendant des années, les clitoridiennes et vaginales, c’était la question..." Michel Cymes a reconnu lui-même avoir eu des conversations sur le sujet : "La question qu’on se posait entre jeunes, c’était : 'T’as couché avec elle, alors, elle est clitoridienne ou vaginale ?' C’est la question qu’on se posait, c’était dingue ! Parce qu’on pensait qu’il y avait juste le petit bouton. Et maintenant on sait qu’effectivement il y a le petit bouton en haut et puis il y a les branches le long des lèvres. Donc quand il y a pénétration, quand il y a un coït, c’est bien le clitoris qui est excité et qui entraîne l’orgasme et non pas seulement le petit bouton, sur lequel on peut effectivement aussi s’appuyer."
Michel Cymes épinglé par des parents
Longtemps laissé de côté, le clitoris a fait son apparition pour la première fois en détail dans les manuels scolaires en 2017, ce qui a permis de rappeler qu'un rapport sexuel ne se limite pas à une simple pénétration, mais qu'il existe différentes manières pour les femmes de ressentir du plaisir, notamment en stimulant cet organe qui ressemble à un "petit bouton".
Une piqûre de rappel importante, d'autant plus que Michel Cymes, qui a lui-même publié un livre, "Quand ça va, quand ça va pas - Leur corps expliqué aux enfants (et aux parents !)", s'est fait épingler sur le sujet par plusieurs parents en 2017, comme l'a rapporté BFM TV. Les parents mécontents considéraient que l'ouvrage du médecin donnait davantage d'informations sur le sexe masculin que sur le sexe féminin. Une présentation préjudiciable pour les fillettes, qui sont de fait moins informées et donc "plus vulnérables face aux violences" selon les parents indignés. Alors que pour les garçons, le scrotum, les testicules, le gland et le prépuce étaient représentés, les filles devaient se contenter d'une vessie et d'un urètre dessinés. Le clitoris, mais aussi le vagin, l'utérus, les ovaires et la vulve ne figuraient pas dans le livre. Une pétition avait même été mise en ligne, recueillant plus de 11 000 signatures.
L'inquiétude des parents semble justifiée : selon un rapport du Haut Conseil à l'égalité datant de 2016, une jeune fille de 15 ans sur quatre ignore qu'elle a un clitoris. Et 68% des garçons de 4e et de 3e ne savent pas à quoi il sert. Il est donc, aujourd'hui encore, d'utilité publique de parler du "petit bouton", qui est bien plus que cela.
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