Obsession idéative : pourquoi imagine-t-on le pire sans raison ?

Lorsque l’on est atteint·e de troubles obsessionnels, il est fréquent d’imaginer le pire, d’être assailli·e de doutes et de se torturer les méninges, sans raison apparente. Explications.

Dans une interview pour le média « Konbini », l’humoriste Jeremy Ferrari se confiait sur son addiction à l’alcool et les troubles de la  santé mentale qui lui ont été diagnostiqués il y a quelques années. « Je suis obsessionnel compulsif et obsessionnel idéatif, c'est-à-dire que j'avais beaucoup de flashs qui pouvaient arriver à n'importe quel moment, donc je bois pour faire taire tout ça », raconte-t-il face caméra.

Parmi l’une des peurs qui l’ont rongé, celle d’être atteint d’une maladie grave. Le sida, en l’occurrence. Le comédien se réveillait persuadé qu’il était contaminé. Commençait alors un engrenage infernal. Comment cela a-t-il pu arriver, comment l’annoncer aux proches, crainte de mourir, visions de son propre corps décharné… Ces pensées devenaient si intrusives qu’il se persuadait presque qu’elles étaient réelles.

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C’est quoi une obsession idéative ?

Comment expliquer ce type de pensées et à quel trouble sont-elles liées ? Généralement, on distingue trois types d’obsessions. Les obsessions phobiques, impulsives et idéatives. Les dernières sont celles qui nous intéressent. Elles sont caractérisées par l’irruption d’un sentiment, d’une idée qui apparait comme absurde au patient mais dont celui-ci ne peut pas se débarrasser. Ce sont souvent des pensées morbides, des...

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