Parkinson : ces traitements qui déclenchent des addictions au sexe, aux jeux et à la violence
Prescrits à 48 000 patients en France, les médicaments contre la maladie de Parkinson peuvent entraîner des effets secondaires dévastateurs : hypersexualité, dépendance aux jeux d’argent ou comportements compulsifs. Témoignages de vies bouleversées et d’une justice qui tente de rattraper les manquements des laboratoires.
Sexualité compulsive, dettes abyssales, pulsions violentes… Derrière les bienfaits des traitements dopaminergiques, essentiels pour soulager les symptômes de Parkinson, se cache une réalité dramatique. En stimulant artificiellement la dopamine, ces médicaments hyperactivent le système de récompense du cerveau, provoquant des comportements compulsifs proches des addictions. Pourtant, ils sont essentiels pour soulager les symptômes de Parkinson, une maladie qui touche 273 000 Français.
« Mediapart » et la Cellule Investigation de Radio France ont recueilli des témoignages glaçants de patients et de leurs proches. Stéphane Grange, cadre francilien, raconte à Radio France s’être endetté de 90 000 euros en deux ans à cause d’une addiction brutale aux paris sportifs : « Je pariais sur des matchs biélorusses à cinq heures du matin, un comportement absurde dont je n’avais aucun contrôle. »
De son côté, Sandrine, préparatrice en pharmacie, confie à « Mediapart » avoir perdu 50 000 euros au casino en ligne et vidé le compte en banque de son fils. Elle témoigne également d’une obsession sexuelle qui a failli briser son couple : « J’y pensais jour et nuit, c’était devenu une obsession. » Enfin, Patrick, surnommé par la presse le « serial cat killer », révèle à « Mediapart » et Radio France comment son traitement a déclenché des pulsions violentes. « Plus les doses augmentaient, plus l’envie de recommencer devenait...
Lire la suite de l'article sur Elle.fr