Pourra-t-on bientôt déclarer soi-même son arrêt maladie, sans passer par la case médecin ? Le gouvernement étudie la question

Déclarer un arrêt maladie sans voir de médecin ? C'est l'option qui est étudiée par le gouvernement pour tenter de "libérer du temps médical", retrace 20minutes ce mardi 14 mai 2024. L'objectif est clair : face aux temps d'attente importants pour obtenir un rendez-vous, les arrêts de travail de "très courte durée" pourraient potentiellement être autodéclarés, a indiqué mardi 14 mai 2024 le ministre de la Santé Frédéric Valletoux sur TF1. Une formule inspirée des Britanniques et des Québécois, qui a été suggérée par la Cour des comptes dans un rapport sur la politique de lutte contre les déserts médicaux ce lundi 13 mai 2024.

Au Royaume-Uni, la mesure existe depuis 1985 pour les arrêts maladie de moins de sept jours, soulignent nos confrères de 20minutes. L'autodéclaration consiste en un simple formulaire à remplir. Pour éviter les abus, la Cour des comptes souligne que des "mécanismes de régulation" devraient être mis en place afin d'éviter d'éventuels abus. Une période de "carence d'ordre public" pourrait être étudiée, par exemple, c'est-à-dire un ou deux jours d'absence non indemnisés par l'employeur ni l'Assurance maladie. C'est déjà le cas en France avec les trois jours de carence non-indemnisés par l'Assurance maladie, mais beaucoup d'entreprises rémunèrent tout de même leurs salariés sur cette période.

Alors, comment expliquer cette mesure étudiée par le gouvernement, alors qu'il déclarait en fin d'année 2023 vouloir durcir les contrôles pour les arrêts maladies délivrés (...)

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