Quels sont les 4 stades de sévérité de la crise d’asthme ?

Maladie inflammatoire des bronches, l’asthme concerne près de 4 millions de personnes en France, selon les données diffusées par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Relativement fréquente, cette pathologie chronique revêt toutefois des caractéristiques symptomatologiques et des degrés de sévérité particulièrement hétérogènes. Aussi, les spécialistes de la pathologie basent leur évaluation de l’asthme en fonction de quatre stades de sévérité. Quels sont-ils ? Comment sont-ils pris en charge ?

Ce premier stade se définit par l’absence de signes respiratoires entre les crises. L’asthme est qualifié d’intermittent lorsque la fréquence des crises est faible (moins d’une crise diurne par semaine) et qu’elles restent brèves. Les manifestations cliniques de cette forme surviennent principalement au moment d’un effort physique, d’un évènement stressant ou de l’exposition ponctuelle à un allergène (pollen, par exemple). Le débit expiratoire de pointe (DEP) — mesure qui permet d’évaluer le degré d’ouverture des bronches — ne fluctue que très peu pendant les crises. Les exacerbations, c’est-à-dire la complication d’une crise d’asthme, sont très rares. Le traitement repose sur l’utilisation de bêta-2 agonistes de courte durée d’action (Saba) inhalés à la demande.

On parle d’asthme persistant lorsque les signes cliniques perdurent en dehors des crises. Là encore, il existe trois sous-types d’asthme persistant. Le premier correspond au second stade de l’asthme. (...)

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