Reflux gastro-oesophagien : 6 solutions diététiques d'un hépato-gastroentérologue pour le soulager

10% des Français sont concernés par les reflux gastro-oesophagiens, ces sensations désagréables de remontée des aliments qui s’accompagnent de brûlures de l’œsophage. Pour les soulager, il est possible de prendre des médicaments "inhibiteurs de la pompe à protons", qui réduisent l’acidité du suc gastrique. Mais ces molécules déséquilibrent le microbiote intestinal et s’avèrent parfois inefficaces. En modifiant certaines habitudes alimentaires, on peut traiter le problème à la racine.

Plus un repas est gras et/ou copieux, plus il reste bloqué dans l’estomac et plus le sphincter oesophagien inférieur (SOI), cette "porte"située à la jonction de l’œsophage et de l’estomac, se relâche. Cela crée des conditions idéales pour le reflux. Pas toujours simple d’éviter les repas festifs, mais au quotidien on peut s’habituer à alléger le déjeuner et le dîner, quitte à compenser avec un goûter. Les matières grasses cuites (fritures, sauces, gratins…) sont les plus longues à digérer, on leur préfère les cuissons vapeur, en papillote ou à l’étouffée et on ajoute à la fin un filet d’huile ou une noisette de beurre qui restent crus.

La fermentation colique de sucres insuffisamment digérés entraîne une diminution du tonus du SOI. Près de la moitié des personnes souffrant de reflux ont aussi un intestin irritable (ballonnements et douleurs abdominales), d’où l’intérêt d’identifier les intolérances à ces FODMAPs : éliminer en alternance le lactose du lait, le fructose des sucreries, les polyols (maltitol, (...)

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