Rester en forme : « Bouger est un médicament »

Auteur d’un ouvrage sur l’épigénétique*, le Dr Olivier Courtin-Clarins résume ici ce que cette science enseigne pour être (et rester) la meilleure version de soi-même.

ELLE. - Qu’est-ce que l’épigénétique, et en quoi son étude est-elle encourageante ?

Olivier Courtin-Clarins. - Ce domaine de recherche, qui est récent, nous apprend que, contrairement à ce qu’on pourrait croire, tout n’est pas inscrit dans les gènes. Seuls 15 % de notre patrimoine génétique déterminent notre santé et notre longévité. Les 85 % autres sont modulés par notre stress, notre alimentation... et donc dépendent largement de nous. Ce qui est une bonne nouvelle. On compte ainsi cinq piliers sur lesquels agir pour améliorer ses niveaux d’énergie, l’état de sa peau ou son moral : l’alimentation, l’activité physique, le stress, l’optimisme et les relations humaines, auxquels j’ajouterais volontiers la qualité de l’environnement (pollution).

ELLE. - Les études montrent que l’alimentation idéale correspondrait plus ou moins au régime crétois.Y a-t-il des aliments à privilégier ?

O.C.-C. - Globalement, il faut en effet consommer des légumes et fruits à profusion, des huiles saines (olive, colza, lin, cameline...), des protéines de qualité (œufs, poisson, viande blanche...) en quantités raisonnables. Au-delà de ces prin- cipes, certains aliments sont des bombes d’antioxydants. La betterave, par exemple, souvent mal-aimée, est une championne. Le curcuma, autre anti-infectieux, peut être saupoudré partout, de préférence avec du poivre pour maximiser son assimilation : sur les...

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