"Une stratégie thérapeutique potentielle pour la DMLA" : cette piste étudiée par des scientifiques pour protéger la rétine du déclin lié au vieillissement

200 millions. C’est le nombre de personnes concernées par la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) à travers le monde. Cette maladie chronique de la zone centrale de la rétine, à savoir la macula, est la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans, comme l’indique l’Inserm. Il existe deux types de DMLA : la DMLA sèche et la DMLA humide. Actuellement, seule la forme dite “humide” de la maladie se traite et il n’existe pas de traitement contre la DMLA sèche.

Des chercheurs américains, allemands, australiens et britanniques ont réalisé une étude visant à améliorer la prise en charge de cette maladie. Ils révèlent que la stimulation d'une protéine spécifique pourrait aider à prévenir la DMLA. Ils présentent cette nouvelle approche potentielle dans la revue Science Translational Medicine.

Les chercheurs rappellent que la progression de la DMLA est associée à une inflammation chronique elle-même liée au vieillissement. Pour trouver des pistes permettant de lutter contre cette maladie, ils se sont intéressés à une protéine bien spécifique, baptisée IRAK-M. Cette dernière est indispensable à la protection de l'épithélium pigmentaire rétinien (EPR), la couche cellulaire la plus externe de la rétine, qui permet de maintenir une rétine saine.

Dans ces travaux, les scientifiques révèlent que l’inflammation chronique liée au vieillissement est associée à la réduction de cette protéine. Pour le découvrir, ils ont analysé des échantillons de rétine humaine et des modèles (...)

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