Y a-t-il un lien entre les téléphones portables et le cancer du cerveau ? Voici la réponse selon une étude
La majorité de la population mondiale utilise aujourd’hui un téléphone portable. Il y a plus de 10 ans, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), agence de l’OMS, classait le téléphone portable dans la catégorie « cancérogène possible ». Une décision prise par précaution : « il n’a jamais été établi que le téléphone portable puisse être à l’origine d’un effet nocif pour la santé. Aucune augmentation du risque de gliome ou de méningiome n’a pu être établie en relation avec l’utilisation du téléphone portable sur une période supérieure à 10 ans », indiquait alors l’Organisation mondiale de la Santé (source 1). Mais que sait-on de l’éventuel impact de l’exposition aux ondes des téléphones portables sur le cancer du cerveau en 2024, environ 50 ans après son invention ?
L’étude « la plus complète à ce jour »
Pour le savoir, l’OMS a commandité l’Agence australienne de radioprotection et de sûreté nucléaire (Arpansa) d’analyser les quelque 5 000 études publiées sur le sujet depuis 1994. Après avoir rapidement éliminé celles qui ne répondaient pas à certains « critères d’inclusion », une soixantaine d’études ont été étudiées en profondeur par l’équipe de chercheurs australiens. D’après l’agence, « il s’agit de l’évaluation la plus complète et la plus récente des données disponibles à ce jour » (source 2).
...