Ce traitement de l’AVC pourrait bouleverser la prise en charge

En 2021, plus de 120.000 personnes ont été touchées par un accident vasculaire cérébral et près de 850.000 patients étaient suivis pour des séquelles d’AVC, en France, selon le site de l'Assurance maladie. L’AVC est la première cause de handicap acquis de l’adulte, c’est pourquoi il est primordial d'être pris en charge au plus tôt afin de limiter la gravité des séquelles.

Pour traiter un AVC ischémique (ou infarctus cérébral), le premier traitement envisagé est une thrombolyse, qui consiste à dissoudre le caillot qui bouche l'artère cérébrale en perfusant un médicament par voie veineuse. Si cette action n’est pas possible ou qu’elle ne suffit pas, les médecins peuvent envisager une thrombectomie mécanique endovasculaire, une technique médicale qui a pour but le retrait du caillot grâce à un dispositif mécanique, introduit par voie endovasculaire. Ce nouveau traitement, approuvé depuis 2015, multiplie par deux les chances d’éviter les séquelles, selon le site des Hôpitaux de Paris. Mais les recommandations actuelles stipulent qu’il doit être réalisé dans les 6 heures après l’AVC et seulement chez les patients dont l'imagerie médicale montre une destruction cérébrale limitée.

Une étude menée par le CHU de Montpellier, publiée le 8 mai 2024 dans The New England Journal of Medicine, s'est penchée sur l’efficacité de ce traitement chez des personnes en dehors des recommandations d’usage. En effet, les scientifiques ont testé ce traitement chez des patients considérés comme “trop sévères” (...)

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