Troubles cognitifs : définition, symptômes, traitements

Plutôt que de parler de démence, terme trop stigmatisant, on préfère aujourd’hui parler de troubles neurocognitifs. Ces derniers désignent une réduction acquise d’une ou plusieurs capacités cognitives (mémoire, langage, coordination des gestes etc.). On distingue deux stades : léger, il n’y a pas d’impact sur l’autonomie de la personne, et majeur, l’impact sur le quotidien de la personne est considérable et elle est en perte d’autonomie. “Il s’agit d’un trouble persistant, non régressif, avec souvent une évolution dans le temps. Ces troubles ne sont pas expliqués par une cause comme la dépression, la prise de toxiques ou encore les médicaments”, explique le Dr Jean Roche, psychiatre et gériatre.

Différentes fonctions cognitives peuvent être atteintes, et cela varie en fonction du diagnostic posé : mémoire, langage, coordination des gestes, reconnaissance visuelle des objets, de l’environnement, des visages. “Cela peut aussi toucher les fonctions exécutives, des fonctions complexes qui incluent notamment la planification (organiser un projet ou un week-end par exemple), les capacités d’inhibition, de prise de décision...”, ajoute le spécialiste. Mais les troubles cognitifs ont également un impact comportemental, sur l’humeur, l’affect. “Les lésions cérébrales en lien avec une maladie cognitive ont un impact sur la façon d’être avec les autres. Le cerveau est l’interface avec le monde et lorsqu’il dysfonctionne, les premiers signes peuvent être une anxiété majorée, un repli sur soi”, (...)

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