Cancer du col de l’utérus : ces inégalités qui persistent malgré une meilleure prévention
Face au cancer du col de l'utérus, la vaccination contre l'infection au papillomavirus et le dépistage progressent doucement en France. Cependant, des freins territoriaux, socioéconomiques ou culturels persistent, soulignent des études publiées ce mardi 4 février.
Avec plus de 3 100 nouveaux cas et plus de 1 100 décès chaque année dans le pays, le cancer du col de l’utérus « reste un problème de santé publique majeur », qui serait « évitable grâce à la vaccination anti-HPV et au dépistage », résume Santé publique France à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer. La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), qui cible les types du virus responsables de la plupart des cancers du col de l'utérus, prévient jusqu'à 90 % des infections HPV à l'origine de cancers.
En France, cette mesure de prévention est recommandée pour les adolescentes depuis 2017, et les adolescents depuis 2021, de 11 à 14 ans révolus, avec un rattrapage possible entre 15 et 19 ans. Et depuis l'année scolaire 2023-2024, les élèves de 5ème peuvent être vaccinés, sous réserve d'une autorisation de leurs deux parents, dans tous les collèges publics et les établissements privés volontaires.
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Vaccination anti-HPV : des disparités territoriales importantes
La vaccination anti-HPV a progressé ces dernières années. En 2023, la couverture vaccinale était estimée à 54,6 % pour au moins une dose chez les filles de 15 ans (+6,8 points par rapport à 2022, +8,8 par rapport à 2021), et à 44,7 % pour deux doses chez celles âgées de 16 ans (+3,2 points et +7,2 respectivement), selon SPF. Cependant, « des disparités...
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