Cas de méningite en Bretagne : pourquoi cette maladie doit-elle être prise en charge très rapidement ?

Femme avec de la fièvre

Plusieurs cas de méningites à méningocoques ont été recensés au sein d'une famille en Bretagne depuis le 31 janvier, dont le décès d’une jeune femme de 18 ans. La gravité et le risque d'évolution rapide de ce type d’infection imposent une prise de contact rapide avec un professionnel de santé. Voici ce qu’il faut savoir.

Certaines bactéries appelées méningocoques (autre nom de la bactérie Neisseria meningitidis) sont responsables de méningites, une infection des membranes qui entourent le système nerveux central. Plus précisément, il existe plusieurs types de méningocoques, sachant que les plus fréquents en France sont les méningocoques de groupe B, C, W et Y. Ces bactéries normalement présentes dans la gorge et le nez de nombreuses personnes peuvent se transmettre par voie aérienne ou par la salive (sa transmission est interhumaine et nécessite un contact proche et prolongé). Si le plus souvent les méningocoques n’entrainent pas de maladies particulières, ils peuvent provoquer dans certains cas cette maladie très grave qu’est la méningite, lorsque le méningocoque infecte le liquide et les membranes (ou méninges) qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. En France, les infections invasives à méningocoques touchent entre 500 et 600 personnes par an (deux tiers de méningites, un tiers de septicémies, une infection généralisée du sang et de certains organes.).

Il s’avère que les personnes les plus touchées sont les enfants de moins d'un an, les enfants entre 1 et 4 ans et les jeunes adultes non protégés de 15 à 24 ans. Des récentes informations du journal Ouest France indiquent notamment qu’une jeune femme de 18 ans est morte ce lundi 3 février de la méningite à méningocoques dans la région de Rennes, en Bretagne. Deux autres...

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