Démence : lutter contre ces 14 facteurs de risque pourrait éviter ou retarder près de la moitié des cas
Le terme démence couvre plusieurs maladies qui affectent la mémoire, la pensée et la capacité à réaliser des tâches quotidiennes. Cependant, la maladie d'Alzheimer en est la principale cause. Elle touche plus de 55 millions de personnes dans le monde selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), et occasionne de nombreux symptômes tels que : des problèmes de mémoire, une perte de la notion du temps, des difficultés à se concentrer, des changements de comportement…
Des chercheurs britanniques de différentes universités ont mis en lumière, dans un nouveau rapport de la Commission Lancet 2024, qu’ils ont présenté à la Conférence internationale de l’Alzheimer’s Association, deux nouveaux facteurs de risque de démence qui viennent s’ajouter aux douze autres déjà identifiés en 2020. Selon les scientifiques, la prévention et la gestion de la démence pourraient être bien meilleurs si les mesures visant à s’attaquer à ces facteurs de risque commençaient dès l’enfance, et qu’elles se poursuivaient tout au long de la vie, même chez les personnes présentant un risque génétique élevé de démence.
Lors de la Commission Lancet en 2020, des scientifiques avaient identifié douze facteurs de risque de démence de nature très différente : faible niveau d’éducation, déficience auditive, hypertension artérielle, tabagisme, pollution de l’air, diabète, sédentarité, dépression, traumatisme crânien, isolement social et une consommation excessive d’alcool. Ils avaient d’ailleurs estimé que 40 % des cas (...)