Faut-il éviter les aliments trop sucrés quand on a du cholestérol ?
On pense, souvent à tort, que le cholestérol doit être éliminé de l’organisme. En réalité, ce lipide appartenant à la famille des stérols participe à l’entretien des cellules et joue un rôle essentiel pour de nombreux organes. Il contribue en effet à la synthèse de la vitamine D, des acides biliaires et des hormones surrénaliennes. Il en existe deux types : l’un à privilégier, le cholestérol HDL (High Density Lipoprotein, lipoprotéine à haute densité) et l’autre à fuir, appelé LDL (Low density Lipoprotein, lipoprotéine à basse densité). Le mauvais cholestérol en excès favorise, en effet, les maladies cardiovasculaires en se déposant sur les artères. Pour prévenir son apparition, il faut revoir son alimentation. "Pour baisser un taux excessif de mauvais cholestérol, il faut baisser la consommation de graisses saturées et privilégier les graisses insaturées type oméga-9 (huile d’olive, amandes) et oméga-3 (huile de colza, de noix ou de lin – et poissons gras de type saumon, sardines, maquereau, hareng, truite)", explique le Dr Laurence Plumey, médecin nutritionniste et fondatrice de la NAPSO THERAPIE.
"Il faut également préciser que les œufs et le foie, naturellement riches en cholestérol, ne sont plus interdits dans ce contexte car leur consommation influence peu le taux sanguin de mauvais cholestérol. On peut donc manger 3 à 4 œufs par semaine", précise-t-elle.
Les aliments riches en graisses doivent donc faire l’objet d’une surveillance particulière mais qu’en est-il de ceux (...)