Ces habitudes permettraient de réduire le risque d’Alzheimer même chez les personnes ayant une prédisposition génétique

Perte de mémoire, trouble de l’humeur et de l’orientation... Autant de symptômes qui peuvent conduire au diagnostic d’une démence. Dans le monde, ce sont pas moins de 50 millions de personnes qui seraient concernées, selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Certaines habitudes peuvent limiter les risques comme faire du sport ou avoir une vie sociale par exemple. Toutefois, certaines études pointent des prédispositions génétiques pour cette maladie neurodégénérative.

Des chercheurs français de l’Inserm et de l’université de Bordeaux se sont penchés sur les bienfaits d'un mode de vie sain pour ralentir le développement de la démence et plus précisément de la maladie d’Alzheimer. Ces derniers ont découvert “qu’adopter un mode de vie plus sain peut retarder l’apparition de la démence et ralentir le déclin cognitif, même chez les personnes présentant un risque génétique élevé pour la maladie d’Alzheimer”. Leurs résultats sont publiés dans la revue Alzheimer’s & Dementia.

Pour en arriver à ces résultats, les chercheurs se sont basés sur un panel de 5.170 participants âgés de plus de 65 ans, vivant en France et inscrits à l’étude des 3 cités sur la prévention de la démence. Les experts ont analysé le mode de vie des volontaires grâce à une échelle appelée 'LIfestyle for BRAin health score (LIBRA)'. Plus précisément, ils ont observé 12 composants, certains étant liés au mode de vie tels que l’alimentation, l’activité physique, la consommation d’alcool, le tabagisme (...)

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