Herpès : des solutions innovantes pour mieux traiter les poussées expliquées par une dermatologue

L'herpès labial ou bouton de "fièvre" est très contagieux.

Des picotements et des démangeaisons sur la lèvre, suivis de la formation d’un bouton et d’une croûte. Ces différents symptômes, les personnes porteuses du virus de l'herpès labial HSV-1 les connaissent bien. Plus des deux tiers de la population est porteuse du virus, même si seuls 20% présentent des manifestations cliniques. Les poussées se manifestent en moyenne 1 à 2 fois par an, mais parfois plus, voire tous les mois, à la faveur du stress, d’un épisode infectieux (d’où le nom de bouton de fièvre), d’exposition solaire ou d’un coup de froid. Des médicaments antiviraux, à base d’aciclovir ou de valaciclovir, ont fait depuis longtemps la preuve de leur efficacité. Ils agissent en prenant la place du virus pour l’empêcher de se répliquer, et réduisent la durée de l’épisode à 48h en moyenne, au lieu d'une dizaine de jours sans traitement. Aujourd’hui, on peut espacer les poussées et de nouvelles molécules arrivent. Explications du Dr Isabelle Rousseaux, dermatologue et vice-présidente du syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV).

Un traitement préventif. Diminuer le nombre de poussées, c’est possible avec un traitement de fond, recommandé dès que les épisodes dépassent les 6 par an. Il repose sur la prise d’un comprimé par jour de valaciclovir qui bloque la réplication du virus, pendant 9 à 12 mois pour commencer. Il n’entraine pas d’effet secondaire.

Un patch malin. Lancé au printemps dernier, un comprimé bucco-gingival (Virpax) dosé à 50 mg d’aciclovir et délivré (...)

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