Hypertension : cette stratégie de prise en charge réduirait les risques cognitifs

Hypertension : cette stratégie de prise en charge réduirait les risques cognitifs

C’est un fléau qui touche plus de 55 millions de personnes dans le monde : la démence. Cette dernière se caractérise par des troubles de la mémoire et des fonctions cognitives, à savoir des “difficultés dans la formulation des idées, dans la perception du monde extérieur, dans la maîtrise des gestes…”, comme l’explique l’Assurance maladie. Parmi les facteurs de risque, on peut relever le tabagisme, la sédentarité, l’isolement social, mais aussi une tension artérielle trop élevée.

Des chercheurs de la faculté de médecine de l’université Wake Forest, aux États-Unis, ont d'ailleurs constaté, dans une nouvelle étude, que les personnes qui avaient une pression artérielle systolique inférieure à 120 mm Hg avaient moins de risque de développer des troubles cognitifs. Leurs résultats sont publiés dans la revue Neurology.

La tension artérielle correspond à la pression artérielle systolique, quand le cœur se contracte, (c’est le nombre le plus grand) et la pression diastolique, lorsque le cœur se relâche (c’est le nombre le plus petit). Les dernières recommandations de Société européenne de cardiologie, publiées en 2024, la classe en trois catégories :

Dans le cas d'une automesure de la tension artérielle à domicile, la Fondation Hypertension explique que “la règle est de faire 2 mesures le matin et 2 mesures le soir, pendant 3 jours minimum et jusqu’à 7 jours au maximum”.

Dans le cadre de ces travaux, les chercheurs se sont basés sur un panel de 9.361 participants âgés de 50 ans, souffrant (...)

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