Histoires de femmes infidèles - Océane, 27 ans : "Dans la rue, il s’est approché et m’a proposé d’aller prendre un verre"
Océane a 27 ans, est en couple depuis deux ans et est très amoureuse. Pourtant, il a suffi d'un regard échangé avec un inconnu dans la rue pour qu'elle se laisse tenter par une aventure extraconjugale...
Océane a 27 ans et est en couple depuis deux ans : "J’ai trouvé mon mec sur une application comme beaucoup de mes copines. À l’époque on s’aidait un peu à chercher. On regardait les profils ensemble, on commentait les messages. C’était une vraie activité de groupe. On se moquait un peu de certains de nos messages aussi. On se traitait de 'fille facile' si on partait tout de suite sur une conversation de cul. C’était toujours des moments cool et ça fait des bons souvenirs. Je me souviens que pour mon mec, personne n’était d’accord sur le fait qu’il soit beau ou non. Au final, c’est moi qui ai eu le dernier mot : il est beau et c’est mon mec. Je suis folle de lui et je sais que je veux faire ma vie avec lui. Même s'il y a six mois, j’ai eu une petite sortie de route, on va dire."
La jeune femme a, en effet, eu un coup de coeur pour un homme : "Il a fallu un regard dans la rue. Et pourtant je suis la première à râler contre le harcèlement de rue. Je suis d’accord que ce n’est pas forcément un espace pour la rencontre ou que les hommes abusent avec leur comportement dans l’espace public. Mais là, ça a été comme un coup de foudre. Je l’ai regardé, il m’a jeté un regard aussi et on savait qu’il fallait qu’on se parle. Je me suis arrêtée, il s’est approché et il m’a proposé d’aller prendre un verre. Au café, il m’a raconté que ça ne lui arrivait jamais de proposer ce genre de choses et je l’ai cru. Moi aussi, je n’ai jamais eu de rendez-vous avec un homme trouvé dans la rue. On a discuté et on avait beaucoup de points communs. On a décidé de se revoir sans se dire si on avait déjà des personnes dans nos vies. Je n’ai rien dit et lui non plus. Ce qui m’a fait penser, avec le recul, que ça devait être le cas pour lui aussi."
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Au bout du troisième rendez-vous, ils décident de se retrouver dans l’appartement du jeune homme : "Ça s’est fait naturellement, comme tout le reste. On sentait qu’il fallait y aller, que c’était la prochaine étape et qu’on en avait envie tous les deux. Ça s’est passé exactement comme tout le reste. Ce n’était pas bizarre d’être nue avec lui. On savait presque quels gestes on devait faire ou ce dont l’autre allait avoir envie. Dans un sens, c’était le rendez-vous magique de cinéma. Celui dont on rêve quand on est ado. C’est pour ça que je n’ai rien regretté et que je pense que je ne vais jamais regretter."
Ils décident de ne plus se voir : "On avait été au bout. C’était beau parce que c’était une parenthèse et encore une fois, on le savait tous les deux. Plus, ça aurait été prendre plus de risques de foutre nos vies en l’air. Et on n’était pas amoureux. On avait juste une connexion qu’on a jamais pu expliquer et qui nous a fait aller aussi loin mais pas plus loin. J’en ai parlé après à une amie. Elle a eu du mal à me croire. Pour elle, il y avait forcément un côté glauque ou du malaise ou je ne sais pas quoi. Elle ne voulait pas entendre que c’était juste une relation courte avec quelqu’un que j’avais l’impression de connaître depuis longtemps. J’adore cette idée d’ailleurs. C’est beau et fou que ça puisse exister. Peut-être que je ne vais jamais recroiser quelqu’un avec qui ça se passera comme ça. Ou peut-être que si. Je n’ai pas d’attente. Je sais que ce sera mieux si ça arrive de la même manière, de façon un peu magique. Mais dans la rue, maintenant, je lève la tête et je n’ai plus peur de regarder les gens. Je me sens à ma place. Ça ne veut pas dire que je suis d’accord avec la harcèlement de rue. Encore une fois, si des personnes se rencontrent dans la rue, il faut qu’elles soient consentantes. Mais mon histoire prouve que c’est possible. Il y a des rencontres qui peuvent se passer dans la rue, avec le consentement des deux parties. Et qui se passent incroyablement bien. Cette rencontre m’a prouvé aussi qu’il y a de belles histoires qui peuvent se finir autrement que dans la douleur. Vraiment, je ne regrette rien."
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