Interdiction de l'aspartame dans les aliments et boissons : les associations se mobilisent
Boire et manger sont des actions vitales pour la santé. Parfois, les produits dans les rayons et consommés, ont une substance ajoutée : c’est l’aspartame, un l’édulcorant artificiel. Sur les emballages, son nom de code est le « E951 ». Présent dans plus de 2 500 produits allégés ou sans sucre, il est utilisé dans les sodas, les desserts, les chewing-gums ou les yaourts.
Ce mardi 4 février 2025, l’ONG Foodwatch, l’association française la Ligue contre le cancer et l’application française de nutrition Yuka, se sont unies pour lutter contre sa présence dans les plats du quotidien. Dans une pétition commune, les trois associations alertent onze pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse) et souhaitent « faire pression sur les institutions européennes afin d’interdire cet additif et demander aux États membres de l’Union européenne d’agir ».
Un édulcorant qui provoque des maladies
Jugé dangereux pour la santé, l’Organisation Mondiale de la Santé a classé en 2023 cet additif alimentaire couramment utilisé comme possiblement cancérogène. De plus, d’autres études ont noté des risques liés au diabète de type 2 ou encore d’accouchement prématuré en lien avec la consommation d’aspartame.
Découverte en 1965, cette substance est fabriquée à partir de deux molécules présentes naturellement dans les aliments : l’acide aspartique et la phénylalanine....
