Intolérance au lactose : faut-il vraiment supprimer le yaourt ?

Ce produit fermenté peut garder sa place dans notre alimentation en dépit de la vague du régime sans lactose. Suivez nos conseils !

« Docteur, j'ai banni le lait et tous ses dérivés pour mieux digérer. » Un refrain bien connu des gastroentérologues, médecins nutritionnistes et diététiciens. Les raisons avancées de cette éviction ? L'intolérance au lactose* (le sucre du lait), qui concernerait 20 % des adultes dans le nord de la France et jusqu'à 50 % dans le sud. Dans ce cas, les maux digestifs – flatulences, ballonnements, douleurs abdominales, diarrhées… – apparaissent entre trente minutes et deux heures après l'ingestion de produits laitiers. En cause : un déficit en lactase, l'enzyme chargée de la digestion du lactose. Optimale chez le nouveau-né, l'activité de cette enzyme intestinale a en effet tendance à s'amenuiser à mesure que l'on avance en âge, sans pour autant complètement disparaître.

Les yaourts natures sont des préparations laitières peu caloriques

Les personnes dont le tube digestif est appauvri en lactase sont-elles pour autant condamnées à bouder les yaourts ? « Absolument pas », répond Marie Behar, diététicienne nutritionniste attachée à l'hôpital Bichat-Claude-Bernard, à Paris. Et d'inviter tous les intolérants au lactose à réhabiliter ces préparations laitières peu caloriques, si elles sont consommées nature. Et ce, afin de profiter, entre autres, de leurs apports en calcium (121 mg/100 g), en protéines (5 g par pot) et de l'effet cardioprotecteur de leurs graisses.

Merci les bactéries lactiques

Ce qui différencie...

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