Je suis nutritionniste et voici les aliments que je ne mangerai jamais
Garance Naigeon est nutritionniste. Face à la multitude de produits que l'on retrouve au supermarché, elle nous dévoile les aliments qu'elle a bannis de son alimentation pour le bien de sa santé.
Soyons honnête, bien manger n'est pas une mince affaire. Au milieu des rayons du supermarché, nous voilà à vérifier les prix, les étiquettes et l'aspect des aliments qui nous font face. On réfléchit aux repas que l'on pourrait bien se préparer, et aux derniers conseils que notre copine adepte de nutrition nous a donnés. Et là, c'est la panique. Que dois-je mettre dans mon assiette ? Ou plutôt : que ne dois-je pas y mettre.
Garence Naigeon est diététicienne et nutritionniste. Pour nous donner quelques pistes, elle nous révèle ses habitudes alimentaires et nous dévoile le nom des aliments qu'elle évite de glisser dans son assiette.
"Stigmatiser les aliments, c'est le meilleur moyen de perdre le contrôle"
Garence Naigeon l'assure : elle n'interdit aucun aliment à ses patients. "Il n'y a aucun aliment à bannir complètement. Stigmatiser les aliments, c'est le meilleur moyen pour perdre le contrôle", assure-t-elle. Comme dans le cadre de certains régimes, où la frustration devient telle que l'on se jette sur les aliments 'interdits' au bout de quelques semaines seulement.
Pour autant, Garence fait attention à ce qu'elle achète et à ce qu'elle met dans son assiette. Pour des raisons de santé, d'une part. Et pour des raisons éthiques, d'autre part.
L'huile de palme, les aliments ultra-transformés et les produits peu rassasiants à éviter
Le premier produit qui lui vient en tête lorsqu'on lui demande ce qu'elle évite le plus au supermarché ? L'huile de palme. "L'acide gras palmitique favorise le cholestérol et les inflammations", explique la nutritionniste. Absolument pas bénéfique pour la santé (et pour la planète), il se retrouve pourtant dans de très nombreux produits. "Dans les pâtes à tartiner, bien évidemment. Mais aussi dans des aliments que l'on ne suspecte pas, comme la pâte à tarte ou la margarine." Face à cela, Garence conseille à ses patients de lire correctement les étiquettes et d'éviter, dans la mesure du possible, les produits contenant de l'huile de palme.
Les aliments ultra-transformés, ensuite, se retrouvent très peu dans les placards de Garence. Le surimi par exemple, qui contient du colorant, des additifs et seulement 30% de poisson en moyenne. Les saucisses de type Knacki ou encore certains produits végétaux jusqu'alors utilisés pour remplacer la viande. "Les galettes végétales, que l'on appelait avant 'steack végétaux', ne sont pas toujours aussi intéressantes qu'on le pense. L'apport en protéines n'est pas égal à la viande qu'elles remplacent." La nutritionniste précise que ce genre d'aliment transformé doit être conçu à base de protéines, comme les lentilles ou le tofu, pour pouvoir être intégré à l'assiette en compensation à la portion de viande que l'on supprime. "Beaucoup de galettes végétales sont fabriquées à partir de féculent. Il faut le savoir."
Autres produits à éviter selon Garence ? Les produits peu rassasiants comme les galettes de riz soufflé ou les chips. Ces produits généralement croquants, aérés, sucrés ou salés ont un petit gout de reviens-y. "Tout est calculé et dosé pour atteindre le point de félicité", explique la nutritionniste. Un concept un brin effrayant qui consiste à apporter une envie irrésistible au mangeur de replonger la main dans le paquet. "Evidemment, il ne faut pas diaboliser ces aliments. On ne se prive pas de chips lors d'un apéritif en famille, par exemple. Mais on fait attention."
Les aliments les plus simples seront le meilleur
Et dans l'assiette, le mieux, de toute façon, reste encore le plus simple. "Il est bien meilleur pour la santé de manger un yaourt nature auquel on ajoute une cuillère de confiture, plutôt que d'avaler un yaourt aux fruits qui sera bien plus sucré. Il faut, dans la mesure du possible, essayer de manger le plus simplement possible", confie Garence. Pour vous donner une idée, une cuillère à café de confiture représente un morceau de sucre, quand un yaourt aromatisé en représente au moins deux.
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