Néphropathie diabétique : symptômes, stades, traitements

En tant que diabétique, le contrôle de la glycémie est essentiel pour prévenir les risques de complication. Un excès de sucre dans le sang peut abîmer les néphrons, des structures présentes au sein des reins, dont le rôle est de filtrer le sang pour produire l’urine. Une inflammation peut notamment résulter d’une hyperglycémie. On parle alors de néphropathie diabétique.

À l’instar de la majorité des complications du diabète, la néphropathie diabétique est silencieuse. "Mais l’absence de symptômes ne signifie pas que la maladie rénale n’est pas avancée. Un patient doit donc réaliser un bilan de dépistage par an avec une mesure d’albumine dans les urines. En cas d’inflammation, cette protéine, présente normalement dans le sang, passera dans les urines. Dans un deuxième temps, on effectue une mesure de la créatine par le biais d’une prise de sang. Le laboratoire calcule le débit de filtration glomérulaire (DFG), afin de quantifier l'activité rénale. En temps normal, ce marqueur doit être autour de 100 ml par minute", explique la Docteure Emmanuelle Lecornet-Sokol, endocrinologue. En cas de néphropathie diabétique, il y a donc une apparition d’albumine dans les urines (appelé rapport albumine/ créatinine urinaire) suivie d’une diminution du DFG.

Néanmoins, une hypertension artérielle peut attirer l’attention des professionnels de santé en charge du patient. "Cette affection peut être une conséquence de la néphropathie diabétique, ou elle peut être associée à un diabète de type 2, et (...)

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