Si vous pratiquez le jeûne intermittent pour perdre du poids, arrêtez tout de suite

Les dangers du jeûne intermittent
Les dangers du jeûne intermittent

Crédit : Getty

Récemment, un article du New York Times jette le flou sur les bénéfices du jeûne intermittent dans la perte de poids. Cela renseigne sur une chose : cette pratique est assimilée à un régime pour perdre du poids. Une utilisation dévoyée et dangereuse.

Est-ce que ça vous arrive de discuter de sujets dont vous vous contrefichez ? Vous savez ce moment où vous vous dites : "Ah ok, la personne veut en arriver là..." À moins de vous inventer une vie au téléphone avec un proche dans le besoin, impossible de vous dérober de la conversation.

Je fais référence ici à la FAQ hyper stérile sur le jeûne intermittent.

Parmi les small talk les plus chiants que j’endure, le débat autour du jeûne intermittent en fait partie. Il y a toujours ceux qui vont soutenir ardemment la pratique intermittente du jeûne en vue de se prémunir des cancers et pour le bien-être général de leur métabolisme. Et puis ceux qui vont concéder presqu'honteusement s'y astreindre dans l'optique d'une perte de poids.

La folie Youtube

Il y a un peu moins de trois ans, sans le savoir, j’ai commencé le jeûne intermittent. Enfin… Je ne mangeais plus parce que je n’avais plus faim. Je n'ai pas pensé : "Ah tiens, je vais sauter le petit-dej' pour perdre du poids ou pour mettre au repos mon organisme". Non. Je ne mangeais pas. Mon appétit, directement conditionné par mes émotions, s’en était allé.

Je me dois d'être honnête avec vous : si je le pouvais, je passerais ma vie à manger du sucre, à me laver avec du sucre, à renifler du sucre. J’aime le sucre. Le petit-déjeuner, c’est sucré. Le petit-déjeuner c’est sacré. Alors, quand mon amie m’a proposé de me faire des pancakes au réveil et que j’ai refusé, elle a rétorqué : "Ah, tu fais le jeûne intermittent ?". Je n’avais jamais entendu ce terme de ma vie, mais j'ai opiné. J’aurais été la copine la plus ingrate de la terre en répondant : "Non, je ne veux pas de ton petit-dej' parce que j’ai juste envie de pleurer toutes les larmes de mon corps. Mais je t'en prie, fais-toi plaisir et mange donc tes pancakes."

J’ai donc acquiescé promptement. Par chance, mon amie fait partie des rares personnes de mon entourage à entretenir une relation saine avec la nourriture. Ce matin-là, elle avait faim et a donc mangé. C'est simple, non ? (Alors que oui, on sait très bien que l'équation est souvent plus compliquée).

En rentrant de mon week-end, j’ai tapé "jeûne intermittent" sur Youtube. Sur le réseau, le régime est partout. Tout le monde a essayé, tout le monde a son avis sur la question. Même les TéléMatin et autres émissions en désuétude y ont consacré un sujet.

Après m’être gavée de vidéos, j’ai pensé : "Mais comment ai-je réussi à vivre tout ce temps en commettant l’hérésie de commencer ma journée avec un petit-déjeuner ?". C’est dire à quel point ces vidéos sont convaincantes...

Alors évidemment, pour les Youtubeuses qui "l’ont testé et approuvé", à savoir 90% de Youtube, "le jeûne intermittent, ce n’est pas un régime. C’est un mode de vie".

Cette vidéo de Sissy Mua, la fit influenceuse la plus suivie dans l'Hexagone, m’interpelle.

"On croit que c’est dangereux ? Au contraire, elle (la méthode du jeûne intermittent) ne présente que des bénéfices. Vous ne pouvez boire que de l’eau. Ou du café ou du thé, comme ce sont des boissons dépourvues de calories. Oui, ça ne fait pas grand-chose, je suis d’accord avec vous" explique Sissy Mua avec un sourire mi-gêné, mi-amusé.

Ah, donc, on parle bien de privation ?

Cette vidéo de l’influenceuse Stelle Cautres attire aussi mon attention. Dans son introduction, la jeune fille explique "découvrir une nouvelle façon de s’alimenter" et remercie son partenaire DoFasting, une application mobile qui "permet de réussir son jeûne" d’après Stelle. Cet outil est payant et l’influenceuse propose un code promo pour celles et ceux qui souhaitent essayer le plan de 6 mois.

Bref.

Ce qui m'intéresse, c’est le ressenti de la jeune femme. Sa vidéo retrace une semaine de jeûne dans une semaine normale, entendez : "travail à la maison et séances de sport tous les jours". Les débuts se passent relativement bien. Le cinquième jour, Stelle admet ressentir une "vraie fatigue" et aussi de la "vraie faim". Elle décide d’avancer l’heure de son jeûne "parce que l’idée n’est pas de se rendre malade."

À la fin de la vidéo, (à 17’56 plus précisément), la Youtubeuse s’adresse à ses abonnées sujettes aux troubles du comportement alimentaires et les alerte des dangers du jeûne "parce que c’est quelque chose qui chamboule. Voilà petite parenthèse."

Vidéo. "On vous dit que le jeûne intermittent est bon pour votre santé ? C’est ignoblement faux !"

Pas d'intermittence pour les TCA

Petite parenthèse, vraiment ?

Non, ce n’est pas une parenthèse, c’est un vrai chapitre qu’il faut ouvrir. Loin de moi l’idée de blâmer ces influenceuses que je trouve dans l’ensemble plutôt bienveillantes. Mais il ne faut pas avoir un diplôme en nutrition pour comprendre que faire la promotion d’un plan alimentaire incluant le saut d’un repas est dangereux pour les personnes souffrant de TCA.

En France, selon des chiffres relayés par le journal Le Monde dans un article consacré à l’incidence importante de la crise sanitaire sur les troubles alimentaires chez les jeunes, 600 000 adolescents et jeunes adultes sont concernés par la question. Près d'un million de Français sont atteints de ces troubles. Les femmes sont les plus touchées.

Lorsqu'il m'arrive d'évoquer le sujet, je constate que nombre de mes interlocuteurs restreignent les TCA aux pathologies les plus connues telles que l'anorexie ou encore la boulimie. Le spectre est bien plus large et concerne donc davantage de personnes. Souvent je pense que bon nombre de malades s'ignorent. Alors non, ça n'est pas une petite parenthèse.

Objectif : limiter le sucre

Pour les besoins de cet article, j'ai sondé quelques personnes sur la pratique du jeûne intermittent. La hype est avérée. Beaucoup me vantent les vertus de la méthode pour des raisons aussi nombreuses que diverses.

Pour Baptiste, la méthode s’est imposée au moment où il cherchait à limiter le sucre dans son alimentation "parce qu’il crée des troubles et qu’il est générateur de stress oxydatif" m’explique-t-il. "En regardant ce que je mangeais, j’ai compris certaines choses. Je ne suis pas du matin. Toujours dans le rush, j’achetais des petits-déjeuners à consommer en deux secondes (des gâteaux, des "fausses" céréales, des jus de fruits bourrés de sucre,…). À 10H30, j’étais en PLS au taff." Baptiste comprend que c’est lié à son repas du matin. Il s’est donc mis à jeun le plus longtemps possible dès le réveil. Résultat ? "Au début, clairement, j’ai galéré parce que j’étais en manque… mais comme j’avais lu qu’on oubliait une habitude en 21 jours, j’ai tenu le coup." Et il a bien fait car il avoue se sentir plus productif, avoir une meilleure concentration et n’a plus ce fameux coup de barre de 10H30.

Mélanie a découvert le jeûne après une hépatite médicamenteuse en 2016 : "Régime ultra strict que j’ai poursuivi ensuite par habitude de vie. Le jeûne est venu naturellement." Et elle n'a pas opté que pour l'option "intermittente". Trois jours dans la semaine, elle ne se nourrit que de soupes et de tisanes et avoue se sentir "plus légère".

Ces réponses me plongent dans un abîme de questionnements.

Suis-je la seule à penser que le jeûne intermittent est une diète déguisée pour perdre du poids ? La réponse de Camille me rassure un peu, tout en m’alertant des revers dangereux de la méthode.

Comme Baptiste, pour elle aussi, le jeûne est ce qui lui sert de bouclier au sucre. "Le sucre appelle le sucre comme on dit". En sautant le petit-déjeuner, la jeune maman freine ses envies de viennoiseries et autres fringales généreusement tartinées de Nutella. Pour ne pas virer dans la "restriction", le week-end, elle s’accorde un brunch sucré. "Ça me permet quand même de retarder mon apport en sucre. Parce qu’on ne va pas se mentir, si je fais attention, c’est pour ne pas prendre de poids.".

Enfin... Quelqu'un me parle de "poids". Enfin, malheureusement, on en vient...

Sur Instagram, j’ai posé ouvertement la question suivante : "Qui a fait ou fait le jeûne intermittent pour perdre du poids ?". Si certains ont encore brandi l’alibi santé, d’autres, comme Simon ou Elsa, avouent sans fard s’y adonner pour se délester de quelques kilos. Les réponses de Simon, jeune trentenaire, m’interpellent. "Il y a 10 ans, j'ai fait un régime drastique, j'ai perdu 15-20 kilos en un mois et demi !"

Il pratique de temps en temps le jeûne et de façon plutôt draconienne : "Les premiers jours, voire la première semaine, c'est assez difficile, très dur de résister aux tentations (j'ai peu d'addictions, mais la bouffe peut en devenir une chez moi). En général, quand je le fais sérieusement, je fais à peine un repas par jour (genre 2 ou 3 fruits). En le faisant à fond pendant un mois environ, j'arrive à perdre quasiment 10 kilos.".

Sur des périodes relativement courtes, Simon enchaîne donc jeûne et monodiète, ce régime dont j’ai tant vanté les louanges (pur sarcasme bien sûr).

Quand j’essaie de savoir pourquoi il pratique le jeûne de façon épisodique, je comprends en réalité que c’est la méthode qu’il emploie tout le temps et qu’il accentue par moments : "J'ai renoncé au petit-déjeuner sans problème et sans impression de me priver. Sauter un autre repas dans la journée est parfois un peu plus difficile, mais j'arrive à prendre sur moi parce que je sais que je me sentirai mieux en jeûnant (et que je limiterai ma prise de poids)."

Simon avoue de façon décomplexée que le jeûne intermittent est sa façon à lui de réguler son poids. À la question : "Est-ce qu'après ton jeûne, tu as tendance à manger davantage ?" Le jeune homme répond : "Souvent, après l'avoir rompu, il y a deux phases : une où j'essaie tant bien que mal de conserver ma ligne et garder de bonnes habitudes alimentaires, et puis une autre où j'ai tendance à rechercher le plaisir avant tout et à renouer avec de mauvaises habitudes, qui reviennent au galop ! Et elles restent souvent jusqu'au prochain jeûne, c'est cyclique.".

Simon cède parfois à un comportement déviant mais concède ne pas souffrir de troubles du comportement alimentaire. Qu’en est-il donc de ces derniers ? Lors d'une de mes nombreuses sessions oisives sur Instagram, je tombe sur ce reels de "Mangeuse libre".

Un post qui illustre à la perfection les conséquences du jeûne sur les patients souffrant d’hyperphagie, un trouble qui se définit par une tendance à surconsommer, sans nécessité sur le plan métabolique ou énergétique. L’hyperphagie est boulimique mais diffère de la boulimie, qui se caractérise par "des comportements compensatoires inappropriés tels que les vomissements provoqués, l'utilisation de laxatifs, de diurétiques, jeûne entre les crises et exercice physique excessif" peut-on notamment lire sur le site d'Ameli.

À la différence des boulimiques, les patients hyperphagiques ne compensent pas les quantités excessives ingurgitées. Ce trouble les mène souvent vers le surpoids et/ou l’obésité.

Une méthode dangereuse pour certaines populations

La podcasteuse et coach Mangeuse Libre explique donc que la pratique du jeûne intermittent l'a conduite à de l'hyperphagie. C'est là que les plus revêches d'entre vous vont penser : "Oui, alors, tout le monde ne va pas développer des comportements déviants.". C'est exact. Johann Morizot, médecin nutritionniste au Centre Hospitalier Annecy Genevois, explique l’incidence psychologique du jeûne intermittent sur les personnes souffrant de TCA :

"Les patients présentant un trouble du comportement alimentaire peuvent être séduits par l’idée de jeûner pour mieux contrôler leur poids, mais s’imposer un jeûne va accroitre la faim et risque de favoriser les pertes de contrôles ultérieurement. Chez les patientes atteintes d’anorexie mentale, les obsessions centrées sur le poids et le corps ont tendance à se renforcer, sans compter que sortir du jeûne dans un deuxième temps est très difficile à gérer. La maladie s’engouffre dans ces interdits et essaie de les imposer à long terme. Il est difficile de faire marche arrière dans l’anorexie mentale.".

Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste à Paris, me le confirme. Il proscrit cette méthode à tous les patients souffrant de ces troubles car les risques d’hyperphagie, de grignotage, de tachyphagie (manger vite) sont décuplés. Il y a également un risque "de perte de la masse musculaire. Sans parler des insuffisances d’apports en macro nutriments, minéraux et vitamines."

Sont-ce les seules personnes qui doivent bannir le jeûne intermittent de leur quotidien ? Non. Cette méthode est dangereuse pour "toutes les personnes qui ont fait des régimes restrictifs dans le passé, celles qui font du yoyo pondéral, celles qui ont des pathologies aigües récentes (moins de 6 mois) comme un cancer ou un infarctus."

"Toutes les personnes qui ont fait des régimes restrictifs et qui font du yoyo pondéral" ? Attendez, cela concerne beaucoup de personnes, non ?

Johann Morizot, médecin nutritionniste au Centre Hospitalier Annecy Genevois et Président du CLAN, Coordinateur des Soins Oncologiques de Support, va plus loin sur ce dernier point : "Ce type de régime est particulièrement dangereux chez les personnes qui ont un cancer car ils ont souvent un appétit altéré, et ces régimes leur font supprimer des prises alimentaires qui ne vont pas être compensées. La personne va perdre de la masse musculaire et réduire ses chances de guérison. Les patients ayant une insuffisance respiratoire ou une cirrhose eux aussi perdent rapidement de la masse musculaire lorsqu’ils restent à jeun trop longtemps. On leur propose d’ailleurs de manger dans la soirée pour réduire le jeûne nocturne et ainsi les garder en meilleure santé."

S’il existe des catégories dites "à risque", il serait injuste de condamner purement et simplement cette pratique. Lorsque j’ai sondé les motivations des personnes interrogées, nombre d’entre elles m’ont renvoyée au documentaire d’Arte "Le jeûne, une nouvelle thérapie ?". Un travail rigoureux que j'ai regardé avec la plus grande attention. Précisons néanmoins certaines choses : le documentaire porte sur les vertus thérapeutiques d’un jeûne total et étalé sur plusieurs jours voire semaines. À aucun moment, la chaîne franco-allemande ne mentionne le jeûne dans le cadre d’une perte de poids.

Spoiler : le jeûne intermittent pas efficace dans la perte de poids

Et c'est spécifiquement sur ce point que la nuance doit être faite.

L’efficacité du jeûne intermittent pour soigner certaines maladies telles que les maladies cardio-vasculaires par exemple a été prouvée scientifiquement. Quant à son efficacité pour perdre du poids, les avis scientifiques semblent tendre vers la même direction : rien n’est sûr. C’est notamment ce que prouve l’étude du New England Journal of Medicine relayée très récemment par le New York Times.

Cette nouvelle recherche menée en Chine auprès de 139 personnes souffrant d'obésité diverge des anciennes sur un point essentiel : la durée. C'est la recherche la plus longue jamais menée sur le jeûne intermittent. Ainsi, pendant un an, les chercheurs ont analysé les comportement alimentaire des patients obèses qui ont dû restreindre leur apport calorique en fonction de leur sexe (entre 1500 et 1800 calories par jour pour les hommes et 1200 à 1500 calories quotidiennes pour les femmes.)

Ensuite, les volontaires ont été divisés en deux groupes : l’un pouvait prendre ses repas quand il le souhaitait, l’autre devait respecter la plage horaire comprise entre 8 heures et 16 heures.

Résultat : aucune différence de perte de poids n’a été notée entre les deux groupes. Pas même de différence de tour de taille ou d’indice de masse corporelle (IMC). Ajoutons, pour les plus sceptiques d'entre vous, qu'il n'y avait pas non plus de différence notable dans les indicateurs tels que le taux de graisse corporelle, la résistance à l’insuline ou la pression artérielle.

C’est ce que m’explique Arnaud Cocaul : "La plupart des personnes font le jeûne intermittent pour perdre du poids, ce qui à mon sens est une mauvaise raison. Le jeûne intermittent repose sur de vraies constatations médicales et de vraies études randomisées publiées (New England Journal Of Medicine décembre 2019). Cela peut devenir une vraie remise en question pour aller vers un mieux mais à condition d’être encadré et non pas en autonomie complète."

Quant aux personnes m'ayant communiqué un regain d'énergie depuis qu'ils font l'impasse d'un repas, la réponse du médecin Johann Morizot permet encore de relativiser les bénéfices du jeûne intermittent. "Généralement, les jeûnes sont réalisés en même temps que d’autres modifications transitoires des habitudes de vie : lorsqu’on débute un jeûne les patients prennent souvent aussi du temps pour eux, pour marcher, méditer, dormir plus, réfléchir à leur histoire de vie, et ils en retirent un bien-être global. L’impact du jeûne dans ce cocktail de pratiques positives est difficile à évaluer." Il souligne que si ce mode de vie peut permettre de mieux écouter ses sensations"(ex : ne plus vous forcer à manger sans appétit) c’est un point positif, l’occasion de questionner vos habitudes."

Soulignons également que cette façon de se nourrir permet de balayer certains poncifs sur le caractère "indispensable" du petit-déjeuner et plus largement des trois repas par jour. Cela revient à dire qu'il faut écouter sa faim et ne pas manger à certaines heures précises "parce qu'il le faut".

Mangez équilibré ou répartissez vos calories

Bon, maintenant qu'il a été prouvé que répartir ses calories sur une fenêtre moins large ne change rien en termes de poids, allons encore plus loin. Si vous considérez que le jeûne va vous permettre de sauter un repas, donc de limiter vos calories et ainsi de perdre du poids, oui, cette méthode peut fonctionner un temps. Après, pour moult raisons que je ne vais pas exposer (parce que cet article est déjà beaucoup trop long), votre corps va s'habituer au déficit calorique et vous ne perdrez plus de poids. Vous allez juste l'affaiblir. Et là, c'est la fenêtre grande (grande, grande) ouverte sur des pathologies plus ou moins graves.

Vous souhaitez perdre du poids pour des raisons qui vous sont propres ? Renseignez-vous et faites-vous encadrer. On ne cesse de le répéter mais pour perdre du poids, il faut manger. Pas tout ce que l'on veut bien sûr et pas n'importe comment. Pour le savoir, il faut impérativement solliciter les conseils et avis d'experts.

Quant aux personnes qui souffrent de TCA (si à ce moment de l'article vous vous demandez encore : "C'est quoi les TCA ?", je suis dans le regret de vous informer que vous venez de perdre 15 minutes de votre temps car vous n'avez visiblement rien retenu du papier), même si l'option est séduisante, elle ne s'adresse pas à vous. Pire, elle peut vous nuire.

Je mentirais si je disais que j'avais abandonné le jeûne parce que l'idée de prendre des grammes est plus obsédante chez certaines personnes que chez d'autres. Je peux toutefois assurer que le fait de prendre un petit-déjeuner avant ma séance de sport me donne l'impression de moins endurer la vie. Serait-ce à dire que le corps humain a besoin de nourriture pour bien fonctionner ? On dirait...

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