Télé, sexe et travail - Gilles, 53 ans : "En pause-dej, ma collègue m'a annoncé qu’elle avait envie de moi"

Gilles a 53 ans et a trompé sa femme avec une collègue qui, selon ses propres dires, s'est montrée très entreprenante à son égard. Lui qui n'avait pas l'habitude d'être dragué, s'est senti flatté et a cédé aux avances de sa collègue. L'informaticien a eu des remords et en a parlé à sa femme. Aujourd'hui, il tente de réparer les morceaux.

Télé, sexe et travail - Gilles, 53 ans :
Télé, sexe et travail - Gilles, 53 ans : "En pause-dej, ma collègue m'a annoncé qu’elle avait envie de moi et que j'aille la voir chez elle"

Crédit : Getty

Gilles a 53 ans et est en couple depuis 31 ans avec sa femme : "Ça a été une rencontre par des amis d’amis. Et ça a été le coup de foudre. Pendant 30 ans, on a été fusionnels. C’est un peu moins le cas maintenant parce que je lui ai avoué que je l’avais trompé avec une collègue. On a décidé de rester ensemble, mais on a quelques soucis. Je pense que ça fait partie des épreuves de la vie. Et je sais que c’est mon erreur. On n'en a pas parlé aux enfants même s'ils sentent que quelque chose a changé. Moi, je sais qu’on va réussir à se reconstruire malgré ça".

Gilles travaille dans l’informatique : "Je travaille dans un service qui s’occupe de sécurité pour les entreprises. Alors je peux faire mon travail en partie à domicile, ce que je fais très régulièrement depuis le premier confinement. Je me sens plus à l’aise chez moi et j’aime la liberté que ça me donne au niveau des horaires. Ça ne m’empêche pas d’aller au bureau mais de temps en temps, je me garde une journée pour rester à la maison et avancer sur des tâches qui demandent beaucoup de concentration. Pendant quelques mois, j’ai été un peu moins efficace parce que j’ai vu une collègue. J’allais directement chez elle, pendant la journée, pour qu’elle ne perde pas de temps sur son travail. Et moi, je compensais de mon côté. Ça ne durait jamais plus d’une heure ou deux, elle habitait pas loin de chez moi".

VIDÉO - "Je connais très peu de couples fidèles"

Gilles s’est laissé tenter par une collègue entreprenante : "J’aurais pu dire non. Évidemment que j’aurais pu dire non. Mais je ne suis pas le genre de mec qui se fait draguer tout le temps. Elle, elle savait ce qu’elle voulait et je pense que je me suis senti flatté. C’est mon erreur. On s’est vus trois fois en tout. Toujours avec la même organisation. Elle prenait une journée de télétravail et me demandait de faire pareil. Le jour même, elle m’envoyait un message avec un horaire et je devais me retrouver devant chez elle à l’heure dite. On ne prenait même pas le temps de boire un café ou de discuter. On se sautait dessus et je repartais chez moi. J’en ai parlé à ma femme quand cette collègue a quitté l’entreprise et qu’elle a déménagé. Je ne pouvais plus garder le secret."

Tout s’est joué aux pauses du déjeuner : "Un jour, on finissait de manger tous les deux, les collègues étaient déjà repartis et elle m’a juste annoncé qu’elle avait envie de moi et qu’elle aimerait que je vienne la voir chez elle. Je savais qu’on habitait pas loin parce qu’on en avait parlé avant. Je savais aussi que c’était une femme qui savait ce qu’elle voulait. J’ai rigolé au départ parce que je pensais que c’était une blague, mais elle était très sérieuse. C’est elle qui a posé toutes les règles. Tu feras ça et on fera comme ça. Je me suis laissé balader. J’en ai un peu honte maintenant. Je pense que si je travaillais exclusivement au bureau, elle aurait trouvé une autre manière de me faire des propositions. Je sais que des collègues se retrouvent parfois un peu tard le soir dans les bureaux. Enfin ce sont des rumeurs. J’imagine qu’elle aurait pu me proposer ça aussi. Mais elle a profité du télétravail. Et je pense que c’est ce qui a blessé ma femme un peu plus. Pour elle, j’étais à la maison et c’était comme une zone de confiance. En faisant ça sur mon temps à la maison, j’ai attaqué quelque chose de plus intime encore. J’ai vraiment été un salaud".

Depuis, Gilles s’attèle à reconquérir sa femme : "Je ne veux pas la perdre juste parce que j’ai été trop bête. C’est pour ça aussi que je lui ai dit. Je ne voulais pas faire des cachotteries et je pense que le mensonge aurait été de plus en plus lourd à porter. C’est vous dire à quel point je ne suis pas comme ça. Mais j’essaye de me rattraper. Je fais tout pour lui plaire à nouveau. Maintenant que nos enfants sont grands, on peut partir en week-end ou en vacances plus souvent, et on en profite. Ça arrive qu’elle se mette en colère contre moi ou qu’elle exprime de la tristesse par rapport à ce que j’ai fait mais c’est de moins en moins souvent. Et je veux lui prouver avec mon comportement que ça ne se reproduira plus jamais. Elle n’y croyait pas au début et me reprochait de m’être fait manipuler par cette collègue. Peut-être que je me suis un peu fait manipuler mais je prends aussi ma charge de la faute. Et ça ne se reproduira plus, je le sais".

À LIRE AUSSI

>> Histoires de femmes infidèles : "Arrivée à la chambre d’hôtel, c’est mon mari qui m’attendait"

>> Histoires de femmes infidèles : "Je suis tombée sur le boulanger dans mon club libertin"

>> Télé, sexe et travail : "Il reste 30,40 minutes, pas plus. Ça suffit pour faire l’amour. Ça passe inaperçu au travail"