SOPK : l’alimentation aide à mieux le supporter… à condition de prendre en compte ce facteur important
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal, fréquent chez les femmes en âge d’avoir des enfants. Son traitement repose sur une modification de l’hygiène de vie, en premier lieu l’alimentation. Et dans ce domaine, une recommandation précise permettrait aux patientes de mieux gérer les symptômes.
Les femmes atteintes d’un syndrome des ovaires polykystiques sont confrontées, outre à des symptômes divers et variés (règles abondantes longues et/ou irrégulières, infertilité, acné, pilosité excessive, prise de poids…) au fait qu’il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement pour en guérir. La prise en charge est donc uniquement symptomatique et doit être suivi par la patiente jusqu’à la ménopause. Selon les précisions de l’Assurance maladie à ce sujet, « une alimentation adaptée et équilibrée et une augmentation de l’activité physique permet de réduire l’hyperandrogénie et ses symptômes. Elle conduit notamment à la réduction de la chute des cheveux et à une diminution de l’hyperpilosité et de l’acné et a des effets positifs sur l’aménorrhée, avec un potentiel bénéfice sur la fertilité et sur l’humeur. » Côté alimentation justement, un paramètre majeur joue un rôle clé dans la gestion des symptômes… mais demeure encore trop peu connu, comme l’affirme le Baptist Health (un système de santé américain). De quoi s’agit-il ? Du fait que l’alimentation peut influencer le SOPK par l'intermédiaire de l'insuline.
Pour rappel, l’insuline est une hormone : il s’agit d’un messager chimique, sécrété par le pancréas, qui indique à notre corps comment fonctionner. Son rôle est de maintenir dans les normes le taux de sucre dans le sang (appelé glycémie). Lorsque nous mangeons, ce...