Stress post-traumatique et résilience : nos cerveaux ne sont pas tous égaux

"Chez les personnes remises d’un trouble de stress post-traumatique, les mécanismes de contrôle de la mémoire se refaçonnent au cours du temps", souligne une étude promue par l'Inserm et publiée mercredi 8 janvier 2024.

Une étude française révèle que, chez les personnes remises d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT), les mécanismes de contrôle de la mémoire « se refaçonnent », aboutissant à « une diminution des symptômes ». Une transformation que ne connaissent pas les personnes toujours souffrantes de TSPT.

« Pourquoi certaines personnes ayant vécu un traumatisme souffrent-elles de stress post-traumatique, alors que d’autres ne développent jamais ce trouble ? », interroge Pierre Gagnepain, chercheur à l’Inserm et responsable scientifique de l’étude Remember. Une première réponse à la question a été apportée mercredi 8 janvier par un travail conduit dans l’étude Remember.

Celle-ci a été mise en place dans les mois ayant suivi les attentats du 13 novembre 2015 pour comprendre les effets d’un événement traumatique sur le fonctionnement du cerveau. Plusieurs travaux sont publiés dans son cadre depuis 2015. « L’objectif est que ces travaux puissent déboucher sur de nouvelles pistes thérapeutiques, complémentaires à celles existant », indique l’Inserm.

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Et le dernier article publié dans l’étude Remember pourrait bien y participer. Celui-ci met en évidence le rôle joué par la plasticité des réseaux cérébraux, impliqués dans le contrôle de la mémoire. Ce sont ces derniers qui permettent de mettre à distance certains souvenirs. « Les chercheurs montrent que, chez les personnes remises d’un trouble de stress post-traumatique, ces mécanismes de contrôle de la mémoire se refaçonnent au cours du temps et finissent par se ‘normaliser’ », souligne l’étude.

De nouvelles thérapies possibles ?

Pour...

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