Un traitement de Parkinson pourrait retarder la progression d'une forme de DMLA, selon une étude

Première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans, la DMLA, ou dégénérescence maculaire liée à l’âge, comprend deux formes majeures. On distingue ainsi la DMLA humide (ou néovasculaire), caractérisée par la prolifération de nouveaux vaisseaux dysfonctionnels sous la rétine, de la DMLA atrophique ou « sèche avancée », où les photorécepteurs de la macula disparaissent progressivement, suivis par les cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien.

Dans une nouvelle étude, publiée récemment dans le Journal of Clinical Investigation (source 1), des chercheurs de l’Inserm font part de l’efficacité d’un traitement pour ralentir la progression de la forme humide de la DMLA. Il s’agit de médicaments dopaminergiques, déjà utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson.

Une association qui a intrigué les chercheurs

Les chercheurs expliquent avoir voulu explorer le lien entre Parkinson et DMLA, des études antérieures ayant fait état d’une association entre la maladie de Parkinson et un risque réduit de contracter une DMLA humide.

Dans des modèles cellulaires et animaux, les scientifiques ont montré que la L-Dopa, médicament de la famille des dopaminergiques utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson, active un récepteur spécifique du cerveau, appelé DRD2”, peut-on lire dans un communiqué. C’est ensuite cette activation du DRD2 qui bloque la formation de nouveaux vaisseaux...

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