Atrophie vaginale : les exercices efficaces pour lutter contre ce phénomène à la ménopause

La carence hormonale liée à la ménopause, et donc à l’arrêt du fonctionnement des ovaires, est à l’origine de plusieurs symptômes : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes ou encore douleurs articulaires. “Ce qu’on désignait autrefois par le terme d’atrophie vulvovaginale est aujourd’hui intégré à un syndrome plus large : le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM)”, explique le Pr Trémollières. On rassemble sous le vocable SGUM tout un florilège de symptômes fonctionnels et physiques : sécheresse vaginale, inconfort ou douleurs lors des rapports sexuels, irritations, démangeaisons, troubles urinaires, infections urinaires à répétition, etc.

Le SGUM ce n’est pas uniquement l’atrophie vulvovaginale, mais celle-ci en fait partie. Le Pr Trémollières précise toutefois qu’il est très rare qu’une femme de 50 ans présente ce symptôme de manière isolé et qu’il ne permette plus aucun rapport sexuel. Il est donc associé à d’autres signes qui touchent la fonction urinaire et la fonction sexuelle. “Les traitements locaux sont alors les plus efficaces. Il s’agit de la première option thérapeutique à proposer”, indique la spécialiste. Ce traitement local est indispensable pour une femme qui fait état de symptômes vaginaux (douleurs lors des rapports, sécheresse vaginale). Il s’agit d’un hydratant à appliquer localement, par exemple à base d’acide hyaluronique.

“On commence par l’application d’un hydratant 2 à 3 fois par semaine et on peut ensuite, si nécessaire, passer à des oestrogènes (...)

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