AVC de l'œil : quels sont les signes d'alerte et comment réagir ?

Pathologie rare, l'AVC de l'œil se manifeste par une perte indolore et soudaine de l'acuité visuelle, due à une occlusion de l'artère centrale de la rétine. Avoir été victime d'un AVC au cours de sa vie augmente le risque d'être atteint d'un AVC de l'œil. D'ailleurs, les facteurs de risque sont globalement communs : hypertension artérielle, hypercholestérolémie, athérosclérose, ou encore pathologies cardiovasculaires.

L’AVC de l’œil est lié à une occlusion de l’artère centrale de la rétine ou d’une de ses branches. "Un caillot bloque l’afflux de sang vers l’œil entraînant soudain une baisse brutale de la vision, explique le Dr Laurence Desjardins, ophtalmologiste. C’est l’équivalent oculaire d’un accident vasculaire cérébral ischémique ou encore d’un infarctus du myocarde. Cette pathologie peut avoir des conséquences graves, comme une cécité irréversible, si elle n'est pas traitée rapidement."

On distingue deux types d’AVC de l’œil :

Les symptômes : comment se manifeste un AVC de l'œil ?

L’occlusion vasculaire rétinienne va se manifester par une amputation du champ visuel en cas d'atteinte d'une branche de l'artère centrale ou par une perte totale de la vision de l’œil en cas d'occlusion de l'artère centrale. "En général, c’est assez brutal, confirme la spécialiste. Il existe des formes dites transitoires où la vision disparaît puis revient. En général, cela signifie qu’un caillot a obturé un vaisseau mais qu’il est reparti dans la circulation sanguine ou qu’il s’est dissout. C’est (...)

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