Quels sont les symptômes d’un AVC de l’œil et comment réagir ?
L’AVC de l’œil se traduit par une baisse importante, ou une perte totale, de la vision. Pathologie rare et indolore, elle intervient généralement chez les personnes de 55 ans ou plus. Toutefois, les personnes ayant déjà eu un AVC au cours de leur vie sont plus à risque d’être atteint d’un AVC de l’œil. On fait le point sur baisse ou perte soudaine de l’acuité visuelle avec la spécialiste.
L’AVC de l’œil est lié à une occlusion de l’artère centrale de la rétine ou d’une de ses branches. "Un caillot bloque l’afflux de sang vers l’œil entraînant soudain une baisse brutale de la vision, explique le Dr Laurence Desjardins, ophtalmologiste. C’est l’équivalent oculaire d’un accident vasculaire cérébral ischémique ou encore d’un infarctus du myocarde. Cette pathologie peut avoir des conséquences graves, comme une cécité irréversible, si elle n'est pas traitée rapidement."
On distingue deux types d’AVC de l’œil :
L’occlusion vasculaire rétinienne va se manifester par une amputation du champ visuel en cas d'atteinte d'une branche de l'artère centrale ou par une perte totale de la vision de l’œil en cas d'occlusion de l'artère centrale. "En général, c’est assez brutal, confirme la spécialiste. Il existe des formes dites transitoires où la vision disparaît puis revient. En général, cela signifie qu’un caillot a obturé un vaisseau mais qu’il est reparti dans la circulation sanguine ou qu’il s’est dissout. C’est ce que l’on appelle une cécité monoculaire transitoire."
Qu’elle soit transitoire (...)