Britney Spears : pour Timbaland, Justin Timberlake aurait dû "mettre une muselière" à la chanteuse
Depuis le 24 octobre, "The woman in Me", les mémoires de Britney Spears, sont disponibles en librairie. Dans son ouvrage, la popstar a notamment révélé avoir avorté lorsqu'elle était en couple avec Justin Timberlake, à sa demande. Son producteur pendant des années, Timbaland, a déclaré que l'artiste aurait mieux fait de mettre une muselière à Britney Spears avant la publication de ses mémoires, provoquant un véritable tollé.
Si l'on salue, depuis l'avènement de #MeToo en 2017, la libération de la parole des femmes, certains semblent visiblement regretter l'époque où elles gardaient le silence. Timbaland, qui a notamment produit Justin Timberlake (dont son tube, "Cry me a River", chanson dans laquelle il raconte que Britney Spears l'a trompé), en ferait partie, au vu de ses récentes déclarations.
Vidéo. La Minute de Britney Spears
"Britney a été traitée comme un animal en cage au cours des treize dernières années"
Le 29 octobre, lors d'une conférence en public avec son collègue producteur 9th Wonder, pendant un événement au Kennedy Center à Washington DC, le rappeur a déclaré, lorsque qu'une personne assise dans le public a évoqué les mémoires de Britney Spears : "Elle devient folle, n'est-ce pas ? Je voulais l'appeler et lui dire : 'JT (Justin Timberlake; ndlr), mec, tu dois mettre une muselière à cette fille'", sous les rires du public. Il a également suggéré que la popstar avait écrit ses mémoires, qui mentionnent des événements traumatisants, afin qu'ils "deviennent viraux". Et d'ajouter : "Nous vivons à l'ère des réseaux sociaux et (...) tout le monde veut devenir viral. (...) Je comprends, car c'est comme ça qu'on gagne de l'argent, en devenant viral - je dois faire quelque chose qui attire l'attention des gens."
Ces propos violents, filmés, n'ont pas manqué de faire réagir les fans de la chanteuse, qui se sont par ailleurs beaucoup impliqués pour faire lever la tutelle de son père, Jamie Spears, qui a duré treize ans. Silenciée pendant de nombreuses années, la quadragénaire a couché ses peines sur le papier, et il aurait fallu malgré tout l'empêcher de parler, en lui mettant qui plus est, une "muselière", soit un accessoire pour les animaux ?
"Timbaland a déclaré que Justin Timberlake aurait dû mettre une "muselière" à Britney, ce qui est vraiment insensé étant donné que Britney a été traitée comme un animal en cage au cours des treize dernières années", déplore un compte fan de la chanteuse sur Twitter, en relayant l'intervention filmée de Timbaland.
Timbaland saying that Justin Timberlake should have put a “muzzle” on Britney is actually INSANE considering Britney has been treated like a caged animal for the past 13 years. pic.twitter.com/PjIQoZIydm
— KingSpears (@godkneebitch) November 7, 2023
Le producteur s'est depuis excusé lors d'une diffusion en direct sur TikTok "auprès des fans de Britney et d'elle-même."
"Cry me a river", un souvenir amer pour Britney Spears
Timbaland a par ailleurs produit le titre "Cry me a river", tube de Justin Timberlake sorti en 2002. Le chanteur évoque dans cette chanson une tromperie de la part de Britney Spears. Une manière de capitaliser sur ce moment de sa vie privée, ce qui est exactement reproché par Timbaland à Britney Spears avec ses mémoires. L'artiste a d'ailleurs gardé un souvenir amer de la genèse de cette chanson. Dans "The woman in Me", elle estime que l'attention médiatique suscitée par la sortie du clip l'a transformée en "prostituée qui a brisé le cœur de l'enfant chéri de l'Amérique" alors qu'en réalité elle était "comateuse en Louisiane", soignait son cœur brisé, et que Timberlake "courait joyeusement à Hollywood", l'ayant lui aussi trompée.
Par ailleurs, l'artiste s'est effectivement exprimée dans son livre sur l'avortement qu'elle a subi suite à la réaction de Justin Timberlake quand elle lui a annoncé être enceinte : "Il a dit que nous n'étions pas prêts à avoir un bébé dans notre vie, que nous étions bien trop jeunes (...) C'était une surprise, mais pour moi, ce n'était pas une tragédie. J'aimais tellement Justin. J'ai toujours pensé que nous aurions une famille ensemble un jour". Elle a ajouté qu'elle ne savait pas si l'avortement "était la bonne décision", ajoutant : "Si cela n'avait tenu qu'à moi, je ne l'aurais jamais fait. Et pourtant, Justin était tellement sûr qu'il ne voulait pas être père."
Britney Spears a également déclaré au magazine People, à propos de ce que contenaient ses mémoires : "Après être sortie de ma tutelle, je suis enfin libre de raconter mon histoire. (...) Il est enfin temps pour moi d'élever la voix et de m'exprimer, et mes fans méritent de l'entendre directement de moi." Plus question pour la chanteuse d'être censurée par qui que ce soit, et encore moins par Justin Timberlake.
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