Casseroles, poêles, plats : comment bien les choisir pour éviter les substances nocives ?

Privilégiez des ustensiles en inox et en verre.

Psychose ou élémentaire prudence ? Les soupçons s’accumulent sur certains matériaux qui ont envahi nos cuisines. Même s’ils sont pratiques, leur composition est susceptible de nuire à notre santé. Que garder ? Que jeter ? Quelles règles respecter lors de leur utilisation ?

Les revêtements anti-adhésifs de nos poêles et autres moules à gâteau contiennent des PFAS (de l’anglais per- and polyfluoroalkyl substances), les "polluants éternels". Souvent cancérigènes, ils se dégradent très peu et s’accumulent dans l’air, l’eau, la chaine alimentaire… et notre organisme. Dès 2026, ils seront bannis en France des textiles d’habillement et cosmétiques. Les ustensiles de cuisine ont échappé à l’interdiction.

Le constat. L’UFC Que choisir a testé des poêles anti-adhésives neuves pour mesurer quelques 70 PFAS. "La réglementation, qui impose désormais des limites très faibles pour le PFOA et le PFOS, les deux substances identifiées comme les plus problématiques, était respectée par les fabricants", souligne Gabrielle Thery, ingénieur à l’association de consommateurs. Les autres PFAS ont été trouvés à des doses trop faibles pour qu’il soit possible de mesurer leur migration dans les aliments. "Mais il existe plus de 14.000 PFAS différents, beaucoup n’ont pas fait l’objet d’études complètes", précise la spécialiste. En revanche, dès que le revêtement est endommagé, "les transferts des substances toxiques vers les aliments sont possibles. De micro coupures, parfois invisibles à l’oeil nu, suffisent", (...)

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