Chris Marques jugé gay "au faciès" : "Les gens disent ça comme si c'était une insulte ! Je suis très hétéro"
Invité de l'émission de TF1 "The Wheel", ce vendredi 30 juin, le chorégraphe Chris Marques a découvert la danse par hasard. Avant de devenir juré de l'émission "Danse avec les stars", c'est son intérêt pour les filles, adolescent, qui l'a d'abord poussé vers ce domaine artistique. Des informations qui démentent des rumeurs basées sur des stéréotypes, le disant homosexuel.
Petit, Chris Marques, né dans une famille franco-portugaise à Colmar, en 1978, ne se destinait pas particulièrement à la danse. Très réservé, il est la cible des moqueries de ses camarades d'école. "J'étais le petit Portugais, et des enfants plus grands se moquaient. Surtout que j'étais ultra timide, très calme. Ça m'est resté d'ailleurs : je suis très casanier. Les soirées parisiennes, ce n'est pas mon délire. Heureusement, à la maison, mon enfance a été très heureuse. On ne roulait pas sur l'or, mais mes parents sont vraiment fun", a confié le chorégraphe à Public, en 2022.
Vidéo. La Minute de Chris Marques
"J'ai eu une révélation"
La danse va être d'une grande aide pour le garçon timide qu'est Chris Marques : "J'ai eu une révélation. C'est comme si quelque chose s'était déverrouillé en moi. La timidité s'est envolée." Le jeune homme s'investit à fond : il déménage à Lyon pour s'améliorer et enchaîne les tournois de danse latine, dont il sort très souvent vainqueur. À 17 ans, il part pour le Royaume-Uni et continue les compétitions. Dans les années 2000, il commence à chorégraphier et à mettre en scène les représentations de plusieurs compagnies à travers le monde. Plus tard, il devient aussi chorégraphe pour la version anglaise de "Danse avec les stars", avant de passer devant le caméra en tant que juré dans le show français en février 2011.
Chris Marques arbore alors un grand sourire éblouissant, une coiffure sophistiquée et des vestes pailletés. Son style soigné, coloré et son air enjoué ont suffi pour que les téléspectateurs se permettent de préjuger de son orientation sexuelle, en se basant sur des clichés qui collent malheureusement encore à la peau des homosexuels (ils adoreraient la mode, seraient maniérés et "féminins"...). "Sur les réseaux sociaux, beaucoup s'étonnent que vous ne soyez pas gay !", l'a questionné Public.
"Les gens disent ça comme si c'était une insulte ! Je n'ai pas à m'en offenser, dois-je préciser que je suis très hétéro", a répondu l'intéressé. En effet, Chris Marques partage sa vie avec la Britannique Jaclyn Spencer, rencontrée outre-Manche en 1997, qui devient rapidement sa partenaire de danse. Ensemble, ils ont un fils, Jackson, né en 2016. C'est d'ailleurs son hétérosexualité qui le pousse vers la danse.
Car, si Chris Marques a découvert cet art, c'est d'abord par intérêt : "À 12 ans, j'ai commencé à m'intéresser aux filles, et je me suis dit qu'il y en aurait beaucoup dans les cours de danse." Un pari payant qui lui permis de rencontrer la femme qui partage sa vie.
"Si le gay est "normal", on ne sait pas qu'il est gay !"
Le juré de "Danse avec les stars" n'est donc pas homosexuel, mais cela ne l'empêche pas d'apporter régulièrement son soutien à la communauté LGBT. Ainsi, il a défendu Bilal Hassani face aux attaques de Matthieu Delormeau, lui-même homosexuel, qui critiquait sa présence dans le show, et le côté justement trop "féminin" du chanteur sur le plateau de TPMP, en 2021. "Ça fait douze ans qu'on demande à "Danse avec les stars" que deux garçons dansent ensemble. Et quand deux garçons dansent ensemble, qui danse ? C'est Bilal Hassani. Je n'ai rien contre lui, mais pardon : un mec qui a une perruque et des faux cils, je ne me reconnais pas dans ce style de gays. Il faut que les gens, quand ils regardent la télévision, se disent : 'Tiens, je reconnais le gay !' Parce que si le gay est "normal", on ne sait pas qu'il est gay !", s'est exclamé le chroniqueur.
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Des propos auxquels Chris Marques a réagi dans une vidéo Youtube de Sam Zirah : "Avant même que l'émission commence, tu viens critiquer la position de Bilal Hassani. On a quand même un gamin qui, fièrement, montre qui il est. Moi, je le dis : on n'a pas le droit de le critiquer. Moi, je connais Matthieu, c'est un copain. Ce jour-là, il aurait mieux fait de se taire."
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