Dépression post-partum : pourquoi les pères sont aussi touchés
Face aux bouleversements que provoque l'arrivée d'un enfant, les pères peuvent aussi déclarer une dépression post-partum. Si elle ne présente pas les mêmes symptômes que celle des mères, elle a un impact sur la vie de couple et la relation parent-enfant.
En France, on estime que 10 % des pères seraient touchés par une dépression post-partum. Comme pour les mères, elle se manifeste après la naissance et peut durer plusieurs mois voire se prolonger au-delà d'un an.
Comment se manifeste la dépression post-partum chez les pères ?
Ils présentent différents symptômes : tristesse, perte d'intérêt pour les activités habituelles, modification de l'appétit ou troubles du sommeil.
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Contrairement aux mères, les symptômes dépressifs sont moins présents chez les pères. Ils peuvent manifester un retrait social, une indécision, une peur et une irritabilité plus importantes. Un changement dans la consommation d'alcool et de drogues et l'augmentation des conflits conjugaux peuvent également constituer des signes.
Quels sont les facteurs de risques ?
Selon la Caisse d'allocations familiales, qui cite Aziz Essadek, psychologue et maître de conférences à l’Université de Lorraine, les facteurs de risques les plus significatifs chez le père sont « les antécédents de dépression, des variations hormonales, ainsi qu’une dépression du post-partum chez la mère ». « Plus rarement, des difficultés dans l’interaction avec l’enfant peuvent également être associées à la dépression du post-partum paternelle », précise la CAF.
Le congé paternité atténuerait les risques
Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche...
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