Diagnostic de l’endométriose : voici pour quelles femmes l’usage de « l’Endotest » de la start-up Ziwig va être possible

Organes reproducteurs de femme

Le ministère de la Santé a acté la prise en charge d’un test salivaire utilisé pour le diagnostic de l’endométriose à compter du 11 février. Dans quelles conditions se fera l’accès à ce dispositif indolore permettant de bénéficier d’un résultat rapide ? Quelles femmes sont concernées ? Réponse.

L’endométriose, pathologie longtemps ignorée bien qu’elle touche au moins une femme sur 10 en âge de procréer, est une maladie gynécologique chronique qui se traduit par la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. En colonisant d’autres organes avoisinants, cette maladie génère des douleurs physiques récurrentes et invalidantes, entraînant une altération importante de la qualité de vie. On peut estimer à deux millions le nombre de femmes actuellement atteintes d’endométriose en France. Près de 400 000 femmes ne sont d’ailleurs pas diagnostiquées, avec une errance diagnostique pouvant durer en moyenne de 7 à 10 ans. Selon le Groupe APICIL*, cette maladie entraîne chez les patientes en moyenne 30 jours d’absentéisme chaque année. Dans ce contexte, la start-up lyonnaise Ziwig a mis au point le premier test diagnostic salivaire de l’endométriose. Ce dernier baptisé « Endotest » permet aux femmes de savoir si elles sont ou non atteintes d’endométriose par simple prélèvement salivaire, qui une fois analysé permet de diagnostiquer en quelques jours l’existence de la pathologie.

Plus précisément, le dispositif consiste à coupler l’utilisation de deux technologies de pointe que sont le séquençage à haut débit (l’analyse de l’ARN salivaire), ainsi qu’un moteur et des algorithmes d’intelligence artificielle (permettant de traiter et d’interpréter des données complexes, pour...

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