“Un impact sur la santé du cerveau”, ces habitudes alimentaires diminueraient les symptômes dépressifs et les risques de maladie d’Alzheimer
L’alimentation est un pilier pour rester en bonne santé. Pour atteindre un équilibre alimentaire, l’Assurance maladie recommande d’opter pour “une nourriture de saison, peu riche en graisse, sel et sucre”, mais aussi de manger à heure fixe et de prendre des repas suffisamment longs. Des chercheurs australiens ont constaté que nos habitudes alimentaires pourraient influencer le risque de dépression et de maladie d'Alzheimer. En effet, les chercheurs de l'Université Edith Cowan (ECU), en Australie, ont constaté qu’une alimentation saine pouvait réduire les symptômes dépressifs et le risque de maladie d'Alzheimer. Leurs résultats sont publiés dans la revue Neurobiology of Aging.
Point de départ de ces travaux, un constat : “Les symptômes de dépression et d'anxiété, des troubles de santé mentale courants, augmentent le risque de maladie d'Alzheimer”. Face à la hausse du nombre de cas de maladie neurodégénérative dans le monde, les chercheurs ont donc voulu trouver des pistes pour en réduire le risque.
Pour ce faire, ils se sont basés sur les données de l’étude “Australian Imaging, Biomarker and Lifestyle”, qui analyse le vieillissement cognitif des participants et leur santé mentale. Dans ce contexte, les 89 volontaires devaient renseigner leurs habitudes alimentaires. Les chercheurs ont analysé différents biomarqueurs sanguins liés à la maladie d'Alzheimer. Pour rappel, les biomarqueurs “sont des molécules biologiques présentes dans le sang qui peuvent être mesurées et utilisées (...)