L'arrêt de travail pour une interruption médicale de grossesse désormais pris en charge intégralement
L'interruption médicale de grossesse est réalisée en cas de grave danger pour la santé de la future mère ou lorsque le futur bébé à naître est atteint d'une maladie grave et incurable.
Lorsqu'un arrêt maladie était prescrit à une femme venant de subir une interruption médicale de grossesse (IMG), elle avait 3 jours de carence. C'est-à-dire qu'elle ne percevait pas d'indemnités journalières, sauf si la convention collective dont elle dépendait le précisait.
IMG : plus de jours de carence
L'absence de délai pénalisant pour les femmes avait été voté lors de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 publiée au Journal Officiel le 27 décembre 2023.
Il aura fallu moins d'un an pour qu'elle entre en application puisqu'elle s'applique depuis le 1er juillet. Dorénavant, les femmes subissant une interruption médicale de grossesse seront indemnisées dès le premier jour de leur arrêt. Cette indemnisation est valable pour toutes les femmes actives : les salariées, les professions libérales, les agents de la fonction publique, les artisanes, les commerçantes.
Plus de délai de carence pour les fausses couches
Autre drame : la fausse couche. Elle est vécue, chaque année, par environ 200 000 femmes et reste encore un sujet dont on parle peu. Pour ces femmes qui ont, bien sûr, besoin d'un arrêt maladie pour se remettre, il y avait également un délai de carence. Mais ce dernier...