Chirurgie esthétique : Une célèbre influenceuse, amie de Neymar, est morte après une liposuccion ratée
Luana Andrade, une célèbre influenceuse brésilienne, est décédée ce mardi 7 novembre. Âgée de 29 ans, la jeune femme a fait un arrêt cardiaque alors qu'elle était en pleine opération de liposuccion.
Son décès a secoué le Brésil. Luana Andrade, influenceuse suivie par presque 600 000 personnes, est décédée à l'âge de 29 ans, pendant une opération de chirurgie esthétique. Selon Globo, la jeune femme s'était rendue à l'hôpital de São Paulo, afin de recevoir une liposuccion.
"Notre patiente, Luana Andrade, a été admise à l'hôpital après avoir été accompagnée par sa famille, lundi après-midi à l'unité où se déroulent les liposuccions. Elle a été prise en charge par un chirurgien privé et un anesthésiste directement engagés par sa famille", a déclaré l'établissement dans un communiqué, après la mort de la jeune femme.
L'opération aurait duré deux heures, la jeune femme aurait succombé à un arrêt cardiaque. "Après deux heures d'intervention, elle a été victime d'un incident respiratoire qui a dégénéré en arrêt cardiaque, tandis que l'équipe essayait de la réanimer" a expliqué l'hôpital. Des analyses ont été réalisées afin de mieux comprendre le déroulement des faits. "L'intervention a été interrompue et la patiente a été soumise à des examens qui ont révélé qu'elle avait fait une thrombose massive. Luana Andrade a été transférée aux soins intensifs, où elle a suivi des médicaments et un traitement hémodynamique" a indiqué l'établissement.
Vidéo. Charlotte de Turckheim : "J'aurais aimé faire de la chirurgie esthétique mais j'ai trop peur de mourir"
"Je vis mon plus grand cauchemar"
La jeune femme aurait été victime d'une "embolie pulmonaire massive", "un caillot sanguin qui bloque et arrête le flux sanguin vers une artère du poumon". Les obsèques de l’influenceuse ont eu lieu à São Paulo, ce mercredi 8 novembre. Sous le dernier post Instagram de Luana Andrade, une pluie d'hommages a suivi l'annonce de la mort de la Brésilienne, qui s'était notamment fait connaître pour sa participation à une télé-réalité dans son pays, "Power Couple".
Son compagnon, Joao Hadad, lui aussi influenceur, a exprimé sa tristesse sur le réseau social. "Je suis déchiré et je vis mon plus grand cauchemar. Une partie de moi a disparu. C'est avec un immense regret et beaucoup de douleur dans le cœur que je dis au revoir à ma Luana, ma princesse, ma belle... (...) Tu es ma lumière, princesse. Je te demande de continuer à veiller sur moi et sur nous tous, là-haut. Je t'aimerai toujours, d'ici à l'éternité ! Merci pour tout, tu seras avec moi jusqu'à la fin. Je t'aime, je t'aime, je t'aime...", a-t-il écrit. Neymar, footballeur international, lui aussi brésilien, connaissait la jeune femme. Il a tenu lui aussi à exprimer sa peine : "Triste journée, avec deux très mauvaises nouvelles. (...) Mes condoléances à toute la famille, que Dieu accueille Luana à bras ouverts", a-t-il posté en story Instagram.
"Je suis surpris qu'un médecin accepte de faire cette procédure inutilement"
Toujours sur Instagram, de nombreux internautes se sont aussi étonnés que la jeune femme ait eu recours à cette opération. "Je suis surpris qu'un médecin accepte de faire cette procédure inutilement ; il aurait pu adresser la patiente à un psychologue, car il est clair qu'elle souffrait d'une crise d'identité. C'est une négligence médicale !", a ainsi déclaré une utilisatrice. "Je n'arrive pas à croire qu'une femme avec un si beau corps ait perdu la vie à cause d'une procédure cosmétique, le trouble de l'image est une chose très sérieuse en effet", estime une autre. "Qu'est-ce qu'elle voulait de plus ? Elle avait l'air parfaite !" peut-on aussi lire.
Quelques mois plus tôt, Silvina Luna, comédienne et mannequin argentine, est morte après une opération pour refaire ses fesses. En France, l'ancienne candidate de télé-réalité Luna Skye, dont les injections dans les fesses lui ont fait souffrir le martyre, l'empêchant même de s'asseoir, a dénoncé les pratiques de certains chirurgiens qui capitalisent sur les complexes des femmes pour opérer en masse.
À lire aussi :
