Des neurologues dévoilent 5 astuces simples pour réduire les risques de démence

D'ici à 2060, le nombre d'adultes américains souffrant de démence va presque doubler. | Milad Fakurian via Unsplash
D'ici à 2060, le nombre d'adultes américains souffrant de démence va presque doubler. | Milad Fakurian via Unsplash

Une récente étude, publiée dans la revue scientifique Nature Medicine, l'atteste: aux États-Unis, d'ici à 2060, le nombre d'individus souffrant de démence va presque doubler, passant d'une population de 514.000 personnes à plus ou moins 1 million.

Cette forte croissance s'expliquerait notamment par le caractère vieillissant de la population qui, par conséquent, sera plus susceptible de développer des maladies chroniques entraînant des dégénérescences. Mais «nous estimons qu'environ 40% des cas de démence peuvent être évités grâce au mode de vie et à d'autres facteurs», déclare dans le HuffPost Dre Meredith Bock, neurologue et médecin-cheffe chez Remo Health, un service de prise en charge en ligne des personnes atteintes de démence. Selon elle, prendre quelques dispositions préventives pourrait non seulement «retarder l'apparition de la démence», mais peut-être même «l'éviter tout court».

Des médecins partagent les astuces qu'ils appliquent pour éviter que leur cerveau ne s'affaiblisse, de petits gestes du quotidien qui peuvent sauver la vie. Les voici.

Arrêter avec les mails au bureau

Une étude, réalisée en 2023 et publiée sur le site JAMA Network, révélait que rester assis dix heures par jour augmentait le risque de développer une démence. Le docteur Gabriel Léger, neurologue à UC San Diego Health, en a tiré les conséquences dans ses actes. Maintenant, il n'envoie plus de mails pour communiquer avec ses collègues; il va plutôt se lever de sa chaise et se rendre directement dans leur bureau. «Si je ne suis pas avec des patients, je suis plus susceptible de me lever et de traverser le bâtiment pour parler à quelqu'un au lieu d'envoyer un e-mail, simplement parce que cela me fait me lever de ma chaise et me rend plus actif», explique-t-il.

Parler avec des gens

D'une pierre deux coups, le médecin profite de sa démarche anti-mails pour aller bavarder avec ses collègues. En…

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